jeudi 12 mars 2015

La JOURNÉE DE LA FEMME

La Journée du Câlin…
La Journée de la Langue Française…
La Journée Citoyenne…
La Journée du Petit Patrimoine…
La Journée de la Forêt...
Je pense que ces journées là remplaceront bientôt notre calendrier des Saints !, mais il n'y a que 365 jours disponibles dans l'année !

La JOURNÉE DE LA FEMME ?
Tiens ! Je ne savais pas que la femme était aussi une espèce en voie de disparition !
Je pensais plutôt tout le contraire…
… Une JOURNÉE  DE L'HOMME m'aurai semblé plus conforme à la réalité  de ces pauvres mecs stigmatisés, véritable espèce en voie d'amoindrissement, sinon de disparition prévisionnée !
Regardez-le, ce pauvre macho : La trouille au ventre, n'osant plus "la ramener", sa fertilité en berne, ses spermatos version "light", son pénis de plus en plus "concombre masqué" disent les statistiques .

En face, la FEMME.  Resplendissante. body-buildée, cosmétiquée, jonglant  entre sa vie de famille (indépendante et divorcée) et son job de cadre-sup en pleine ascension.
Image sublimée qui l'oblige  néanmoins à chercher dans les nombreux catalogues familiaux récents, toutes sortes de substituts vibratoires à la défaillance du mâle, dont elles sont elles-mêmes responsables !

Bien sûr, cela n'est pas la norme universelle, mais apparemment, c'est vers ce mythe sur papier glacé qu'évoluent nos sociétés occidentales.  Féminisme oblige, avec un zeste de snobisme.
La caissière du super-machin reste aussi une norme très actuelle dans notre société, mais je doute que  ce soit par vocation d'indépendance et de réalisation de soi !

La société patriarcale me parait plus proche de la réalité humaine, à condition d'éradiquer la torgnole traditionnelle des années passées, sur laquelle était basée la dominance de l'Homme et d'instaurer tout simplement la complicité dans le couple.
D'autant plus que le niveau d'éducation des filles dépassera sans doute très bientôt celui des garçons…

Que leur restera-t'il ?

dimanche 8 mars 2015

retour sur le "POINT EPSILON"

Je ne connaissais pas l'économiste Bernard MARIS, dit "l'oncle Bernard", assassiné dans la tuerie de Charlie Hebdo, se trouvant, comme d’autres au mauvais endroit, au mauvais moment… le destin !
Lisant sa biographie, j'ai la surprise de constater qu'il préconisait une option sociale innovante que j'avais  moi-même imaginée et défendue dans un édito sur mon blog en avril 2009.

J'avais nommé cette option politique :
la  "Théorie du POINT EPSILON".
C'est la création d'un "revenu minimum d'existence" que toute société se doit d' octroyer à tout être humain, quel qu'en soient par ailleurs ses conditions matérielles  d'existence, son revenu ou son patrimoine.


Le niveau de ce revenu serait évidemment dépendant de la performance économique de la société considérée, ce qui constitue déjà un facteur
d’émulation !     

Partant du constat que le non-emploi est irréversible et ne pourra mécaniquement que croître à travers le monde, malgré les illusions et les promesses des pouvoirs et des idéologies:
Démographie incontrôlable - productivité en hausse - remplacement de la main d'oeuvre par des robots plus performants et largables à volonté - optimisation des productions matérielles - optimisation des échanges - saturation de secteurs  - nécessité de QI élevés, versus QI de base, inutiles - écologie réductrice et
décroissance idéalisée.

Il ne s'agit nullement d'une sorte d'assistanat socialo-idéologique, telle le SMIC, mais bien d'une loi universelle, gravée dans le marbre, applicable dans toute entité, géographique ou économique,  modulable en fonction de sa performance, échappant au pouvoir politique, en attendant le jour ou
ce revenu minimum d'existence deviendrait par nécessité une évidence mondiale.
Surtout, ne pas confondre ce système avec toutes sortes de subventions, d’actes charitables, d’aides politiques ciblées, etc. qui resteront dans un domaine aléatoire et quasiment... électoraliste !

C'est là qu'intervient le POINT EPSILON. 
Ce point est en quelque sorte le point d'équilibre du système.
C'est le zéro du thermomètre.

Situé au-dessus, l'individu n'est pas concerné.
Il vit du fruit de ses propres activités.
En dessous, son revenu minimum se déclenche et il est assuré de ne pas crever sur le bord de la route…
Tout repose évidemment sur la détermination de ce POINT EPSILON.
Différentes formules peuvent être étudiées.
Je propose que dans chaque "entité" géographique ou politique, un Collège d'Experts permanent, soit institué, afin de "moduler" en continu et en temps réel ce Point Epsilon, lequel variera en fonction des possibilités financières de l' "entité" considérée.
Il sera d’ailleurs comparé en permanence à sa valeur dans d’autres entités économiques.
… Et quel beau moyen de pression sur le pouvoir politique !
et d'émulation pour les acteurs économiques !

Utopie ? Et alors...

Nota : Une approche par le biais d’un impôt national étendu à tous, qu’il soit POSITIF, NÉGATIF,  ou  même symbolique à partir d’un POINT 0, serait envisageable dans un premier temps.
Ce serait d’ailleurs un bon outil pour une prise de conscience d’appartenance au groupe. !