lundi 7 mars 2016

Les Joyeusetés de la critique


Relevées dans la presse, quelques critiques extrêmes du fllm :

                                        “A  PERDRE LA RAISON”

Je n’ai jamais constaté un pareil extrémisme dans une critique de film.
Mais pour celui là, cela ne m’étonne pas !


 Tous ces trentenaires (ou +) vaguement barbus, à la parole énervée, et au débit kalachnikoff  et ces nanas à la voix de standardistes au confessionnal, qui hantent nos écrans, ne pouvaient qu’exprimer des jugements péremptoires
et définitifs !

Personnellement j’ai été captivé...
... par tout : scenario - prises de vues - interprètes -
mise en scène - images - sobriété - musique.
Un bémol: la diction. (ne rigolez pas, je sais ! ), mais ces longs plans sans blabla me régalent !
Tout est dans le gestuel et le regard.
j’ai coté  9/10...
Peut-être suis-je aussi un extrémiste !
Que tous ceux qui ont admiré Marienbad me jettent la pierre !

Le cinéma actuel est de plus en plus une succession
de poncifs convenus, par facilité et manque d’imagination de la part des scénaristes.
Si l’on mettait bout à bout tous les décollages et attérissages d’avion, on aurait la matière
d’un très long documentaire, avec de belles images répétitives...

Aussi, l’arrivée salvatrice de la cavalerie américaine au final de nombreux westerns
de la grande époque, nous la retrouvons sous la forme d’un défilé d’hommes en noir,
cagoulés, armés de fusils d’assaut, rasant les murs, pour arrêter un malheureux
quidam !
Se sont les émules des Spetsnaz, des Neavy Seals, ou du Raid...
très à la mode en ces temps “troublés” !

Et le vieux couple, amoureux comme au premier jour...
Et le jeune couple qui pense à un avenir radieux...
Et le jeune soldat qui exhibe la photo de sa douce...
Nous, nous savons qu’ils vont mourir! !

Mentionnons aussi ce saupoudrage de vertueuse “bien pensance”, pour bien prouver
que l’on n’est pas du côté facho,  Autant de petits cailloux dans un plat de lentilles !

EXTRAITS

Le Monde
La puissance d'évocation du film, qui fait de la douceur une arme plus destructrice que la violence,
est indéniable. Les acteurs y sont impressionnants d'intensité dans la retenue, la mise en scène,
en caméra portée et cadrages serrés, soutenue par une musique baroque qui court droit à la mort,
est oppressante à souhait. 

Télérama
(...) ce film pénible n'est, à l'arrivée, qu'un dispositif sadique, une machine à faire
– et à regarder – souffrir.

Le Nouvel Observateur
Joachim Lafosse vise juste et fait fort. (...) Les acteurs sont extraordinaires, (...).
 Le scénario du film est implacable.
La mise en scène est imparable.

L'Humanité
Ce mélo roublard n'arrive pas à rendre palpable la progression du malheur.

Libération
Dans "A perdre la raison", personne n'est jugé, et tout se passe à la lumière.
La mise en scène est limpide, sans jeu d'ombre ni de suspense, les trois acteurs
principaux époustouflants.

spectateur
Ce film est long, ennuyeux, pédant, raté, mauvais, à côté du sujet, faussement empreint
d'une pudeur snobinarde et sans intérêt.

spectateur
Le retour grandiose d’Emilie Dequenne. Complètement transfigurée physiquement
et moralement, elle porte à elle seule ce film monstrueux.
Ça fait très mal et hante longtemps après la projection.

spectateur
Une mise en image bâclée et un traitement pernicieux car voyeur. Un spectateur parle d'ailleurs
de procédé « putassier ». (...)  Je rajouterais que ce « machin » (je n'ose pas écrire :ce film)
est tout simplement nauséabond. De la belle merde à l'image de Lafosse qui devrait
définitivement changer de metier!


Les Inrockuptibles
L'un des films les plus forts, les plus intelligents et émouvants qu'il nous ait été donné de voir
sur un écran depuis longtemps.
Un film qui est aussi lourd que délicat... L'histoire d'un engrenage.
Tout est dans le détail, tout est subtil.
Ce médecin qu'on pourrait adorer, qui est loin du cliché monstre et pourtant, il l'est,
un pervers manipulateur, un monstre qui dévore Murielle petit à petit.. qui la pousse
à la destruction d' elle même.

spectateur
De la belle merde à l'image de Lafosse qui devrait definitivement changer de métier !
Après Elève libre qui était déja un sacré flop,   il continue dans le meélodrame à deux balles,
pfff pathétique!

spectateur
On est spectateur derrière un mur en plexiglas et tout au long du film on a l'impression de
cogner contre ce mur pour pouvoir réveiller les protagonistes, les alerter...comme dans un
cauchemar où on veut courir mais on ne peut pas... On manque de mots pour décrire cette
ambiance qui à la fin du film me pesait tellement que je n'ose imaginer ce que ressent cette
femme "en vérité". Ce film est un chef d'oeuvre....

???
A perdre la Raison se boit des yeux sans que l'on en manque une miette, d'une efficacité telle
qu'on oublie complètement que l'on regarde un film.
J'ai rarement vu un film aussi fort avec des acteurs aussi vrais...
On ne sort pas indemne d'un film comme celui là.

NOTA ; Avec toutes mes excuses, mais mon mentor de blog se refuse à respecter ma mise en page !
Des conseils, SVP...