mardi 1 avril 2008

l'impossible solution

l'impossible solution

LE MOUVEMENT "PERPÉTUEL"

Tiens ! Le “mouvement perpétuel” ... encore un truc qui n’existe pas ! La Science l’affirme. Na ! Pourtant, si cela pouvait exister quand même... se serait tellement fascinant de prouver que ça peut exister !

Je déteste les oukases des scientifiques.
Toute l’histoire des sciences est ponctuée d’oukases péremptoires qui annihilent les oukases précédents et de théories qui infirment les théories définitives des éminents confrères.
Je déteste les certitudes, moi qui ne suis même pas certain d’exister !
Alors, ce mouvement ?
Combien de fois l’ai-je découvert dans mes insomnies... quelque chose de tout simple... un déséquilibre mécanique qui se casse la gueule et relance le mouvement... et ça marche, ou ça tourne, sans jamais s’arrêter.
Depuis des siècles des milliers de braves gens ont cru y arriver et ça n’a toujours pas marché. Obsédant ! C’est la “pierre philosophale” du pauvre.

D’ailleurs, à mon réveil, ça ne marche plus. Cela ne peut pas marcher, mais vraiment pas du tout !
Il est évident que cela ne peut pas marcher.
Agaçante évidence...
Et pourtant ! Ce pourtant est tellement stimulant.
Y a-t’il quelque part une autre logique ?
Ou, plus exactement, ne faut-il pas plutôt faire fonctionner “notre” logique d’une autre manière, moins ...logique ?
Nous avons à notre disposition plusieurs forces permanentes simples : la pesanteur, le magnétisme, la dilatation, la différence de densité des corps et peut-être d’autres encore.
Ces forces naturelles peuvent s’opposer, ou se compléter : par exemple le bouchon qui remonte dans l’eau. Ne suffit-il pas de les combiner entre elles d’une façon astucieuse ?
Bon ! Personne n’a trouvé le truc...et pourtant certains prétendent l’avoir trouvé !
Raisonnons autrement.
Un mouvement ne peut exister qu’en consommant de l’énergie. D’accord. Et si l’on considère le Temps comme une forme d’énergie ?
Prenons un levier : Dans un même laps de temps, le côté long du levier va parcourir une plus grande distance que le côté court.
Supposons que l’on introduise une variable de Temps. Un mouvement naturel très rapide entraînant un autre mouvement de même ampleur énergivore, mais beaucoup plus lent.
Mouvement rapide +Temps X versus Mouvement lent +Temps Y.
Mais comment introduire cette variable Y ?
C’est probablement complètement idiot, mais je pense que c’est de cette manière que l’on peut résoudre beaucoup de problèmes et découvrir des voies nouvelles...
...mais n’est pas Einstein qui veut !
La machine qui marche au Temps... Aïe, Aïe !!!
Et ma pensée, à quoi marche-t-elle, cette machine là ?...

AUTONOMIE DE LA PENSÉE

Ça tourne... ça tourne... délicieuse insomnie, qui permet à la pensée d’explorer des zones que la lucidité du réveil refuse de voir.
La pensée palpe, s’avance, parcourt un monde sans limite.
Un monde ou le réel se confond avec l’imaginaire.
Par la pensée, tous deux ne sont que virtuels.
Elle accroche quelque chose, un peu comme le balayage d’un poste de radio,
à la recherche d’une station audible.
Mais par quel processus cette pensée explore-t'elle un sujet plutôt qu'un autre ?
Probablement, à partir d’un premier thème issu d’un acte volontaire, la pensée s’oriente toute seule, de la même façon que cette rengaine enfantine : “j’en ai marre - marabout - bout de ficelle - sellle de cheval - cheval de bois - bois de campêche - pêche à la ligne - ligne de fond - etc... D’une idée à une autre, la liaison doit être évidente, même si l’on n’en a pas toujours conscience. Mais la rengaine peut prendre une autre direction: J’en ai marre - marabout - bout de ficelle - sellle de cheval - cheval de course - course à pied - pied de veau - veau de ferme - ferme ta gueule - etc... Les aiguillages sont innombrables.
Mais où donc est l’aiguilleur ?
C’est la théorie des dominos
Nous croyons diriger notre pensée et soudain elle nous échappe, parcourant le disque de la mémoire à sa guise.

La pensée se comporte comme un jeune cabri gambadant dans une prairie fleurie. Une marguerite par ci, un coquelicot par là et parfois un chardon ou une ortie !
Elle tourne, ma pensée, petite mécanique capricieuse.