lundi 23 novembre 2015

SELF-TALK

Self-talk
Pourquoi reprocher aux industriels de fabriquer des produits à durée limitée, parfaitement programmée ?
La “nature” en fait bien autant, à l’échelle de tous les êtres vivants !... et fâcheusement pour nous comme pour le moindre papillon !
Quand on constate nos facultés déclinantes et nos organes qui se cassent, on est en droit de poser      la question:  Pourquoi ?  Les industriels au moins ne s’en cachent pas : C’est pour faire des sous       et améliorer la production.
Au moins, c’est net !
Alors, créateurs du “vivant, vous ne savez pas faire des trucs qui durent ?                                        Pour l’amélioration des produits, c’est plutôt longuet et il y a de nombreux bugs sur le plan mental
de l’humain...
C’est-peut être pour cela que nos anciens ont inventé les demi-dieux, marmitons patauds de la création divine ...

les mots ont-ils leur propre sens ?
En dehors de ce qu’on leur fait dire ?
Les armes de “destruction massive” =  La maxi hypocrisie du  20 ème siècle, toujours escamotée...
“On veut pas le savoir “,
On reproche aux américains - et ils s’en reprochent eux-mêmes - de s’être lancé dans la guerre en Irak, sous le prétexte que l’affreux Sadam cultivait des armes de destruction massive, comme   d’autres des pâquerettes... alors qu’ils n’ont rien trouvé... tout en foutant la merde dans tout le Moyen-Orient, et chez nous par répercussion !
Bon ! Ce mea-culpa est vertueux...mais implique de mettre hors définition les gaz toxiques    employés pour éradiquer la population de quelques villages rebelles, dans le nord.
Mais alors, si les gaz toxiques ne sont pas des “armes de destruction massive”en Irak, pourquoi accuser un certain Bachar d’en arroser ses rebelles Syriens ?
Y aurait-il des bons gaz et des mauvais gaz ?...
Demandez à nos écolos de la pensée.
Ils ont sûrement une opinion... comme toujours.

 le mythe, puissance négligée
Ces longues colonnes de blindés, couleur sable,   dans l’immensité des sables du désert.
Ces hommes en noir, sans visages, ces longues et nombreuses perches affublées du pavillon noir,
 se tordant dans le vent et la poussière de la course.

Ces scènes maintes fois revues, ça ne vous évoque rien ?
Ne pensez-vous pas que l’appel des ces images ne soit plus fort que tous les prêchis-prêchas d’incultes fanatiques, auprès d’une certaine jeunesse, croûlant sous une chappe d’ennui dans leurs banlieues socialisées ?
Les grands espaces, l’aventure, le mouvement, la cause, la solidarité, tout cela synthétisé dans ces images mythiques qui vous prennent aux tripes.  Et ne croyez pas que cela soit du hasard...
L’incroyable force attractive de ces scènes est un phénomène qui - je crois - échappe à nos concitoyens de base, dépourvus de ce sens esthétique inné chez beaucoup d’autres peuples.

La pauvreté du folklore musical français est affligeante...
La bourrée auvergnate, le branle,  l’accordéon et les musettes des guinguettes, le cancan, la farandole, la java des surineurs et,  heureusement,  les traditions catalanes, basques et celtiques,
Tout cela n’est pas très stimulant, comparé au fandango, au flamenco, au tango, aux musiques et chants russes ou tsiganes, sans oublier le châleureux bel canto des séducteurs italiens.
Ce qui nous sauve : le plus bel hymne national au monde, malgré son verbatim complètement
ringard !
Un hymne qui, vraiment galvanise les foules...
Mais n’en abusons pas... ça fatigue.

La mise en images et la large diffusion des rezzous islamistes dans le désert sont le signe d’une maîtrise surprenante de l’action psychologique, par la création du MYTHE.
Cet aimant de l’identification aux héros.
Des fabuleux rassemblements de Nuremberg, à la multiplicité des oriflammes, des défilé au cordon, du pas de l’oie ostentatoire, repris par l’armée nord-corénne, aux battements des tambours, aux bottes impeccablement cirées des officiers, aux longs manteaux noirs à la Vador et aux nouveaux “méchants” du cinéma.
Sans parler du timbre magnétique, magique,  de la voix du Dictateur.
Je l’ai toujours proclamé avec insistance:  C’est le mythe qui provoque, dynamise l’action de l’homme.

Autrement dit, la vision virtuelle du but.

Vous voulez construire votre maison ?
Rien ne se passera tant que vous ne la verrez pas dans votre tête...en relief et en couleur !
Vous la construisez et elle ne ressemblera en rien à cette image mythique qui a pourtant été le moteur de votre action !
Voilà, le secret du mythe ...
Les français, cartésiens, concrets, matérialistes, peu lyriques,
scotchés à leur vertueuse idéologie réductrice, sont-ils capables de créer un grand mythe national ?
Je ne le crois pas. 
Pourtant on en aurait bien besoin...

Un de nos “grands”hommes politiques était prédestiné par son nom même, mais il s’est avéré
 plus proche de Casanova que de Bonaparte !
Maintenant, on bombe le torse et le ventre...
Et on fait ami-ami avec ceux qu’on vitupéraient hier.
Faute de Mythes, on a des Mirages et des Rafales...


Corée du NORD