vendredi 18 décembre 2015

jeudi 17 décembre 2015

Mots pique-cervelles....

MINISTRES
Du latin ”minus” = serviteur.
On comprend que beaucoup ont tendance à se srvir eux-mêmes !

SÉNÈQUE
“Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.”
Poposition d’affichage au fronton de L’Assemblée Nationale et dans toutes les ministères.
Autre suggestion d’affchage ponctuel : Ce slogan des indépendantistes Corses : “FUERA !” affiché à bon escient.

STALINE = sa bible
Pas d’hommes, pas de problèmes
Alors, on “liquide”...

De GAULLE
L’Europe est le levier d’Archimède de la France.

LESH WALESA
Si les gouvernements ne parviennent pas à trouver une solution au chômage, il faut leur retirer ce dossier et le confier aux entrepreneurs

LUCHINI -BARTHES
SUIS-JE AMOUREUX ?
Oui, puique j’attends !

BOSSUET
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets des maux dont ils chérissent les causes.
1662

C.  PASQUA
La politique, ça se fait à coups de pied dans les couilles...
Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire et, si nécessaire, une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien...
extrait de presse

Cité par LUC FERRY
Une nouvelle idéologie - Une de plus! née aux USA  sous le soleil californien, bien sûr -  avec prophètes, éminences, savants, clercs : ” Le TRANSHUMANISME”
La médecine ne doit pas seulement réparer, mais améliorer l’humain.
Du pain sur la planche !

PIAO - danseuse N.Coréenne
Nous avons été envoyées ici par l’État coréen. Je fais tout ce que demandent notre État et notre grand leader. Faire plaisir à L’État, c’est tout ce qui importe dans ma vie.

WOODY ALLEN
À Los Angeles, ils ne jettent pas leurs ordures. Ils en font des émissions de variétés pour la télévision.

F.X. BELLAMY
Quand on évoque la Résistance pour ce second tour, on assimile des millions d’électeurs français à une force d’occupation.

PLINE L’ANCIEN
L’homme doit au vin d’être le seul animal à boire sans soif !

lundi 23 novembre 2015

SELF-TALK

Self-talk
Pourquoi reprocher aux industriels de fabriquer des produits à durée limitée, parfaitement programmée ?
La “nature” en fait bien autant, à l’échelle de tous les êtres vivants !... et fâcheusement pour nous comme pour le moindre papillon !
Quand on constate nos facultés déclinantes et nos organes qui se cassent, on est en droit de poser      la question:  Pourquoi ?  Les industriels au moins ne s’en cachent pas : C’est pour faire des sous       et améliorer la production.
Au moins, c’est net !
Alors, créateurs du “vivant, vous ne savez pas faire des trucs qui durent ?                                        Pour l’amélioration des produits, c’est plutôt longuet et il y a de nombreux bugs sur le plan mental
de l’humain...
C’est-peut être pour cela que nos anciens ont inventé les demi-dieux, marmitons patauds de la création divine ...

les mots ont-ils leur propre sens ?
En dehors de ce qu’on leur fait dire ?
Les armes de “destruction massive” =  La maxi hypocrisie du  20 ème siècle, toujours escamotée...
“On veut pas le savoir “,
On reproche aux américains - et ils s’en reprochent eux-mêmes - de s’être lancé dans la guerre en Irak, sous le prétexte que l’affreux Sadam cultivait des armes de destruction massive, comme   d’autres des pâquerettes... alors qu’ils n’ont rien trouvé... tout en foutant la merde dans tout le Moyen-Orient, et chez nous par répercussion !
Bon ! Ce mea-culpa est vertueux...mais implique de mettre hors définition les gaz toxiques    employés pour éradiquer la population de quelques villages rebelles, dans le nord.
Mais alors, si les gaz toxiques ne sont pas des “armes de destruction massive”en Irak, pourquoi accuser un certain Bachar d’en arroser ses rebelles Syriens ?
Y aurait-il des bons gaz et des mauvais gaz ?...
Demandez à nos écolos de la pensée.
Ils ont sûrement une opinion... comme toujours.

 le mythe, puissance négligée
Ces longues colonnes de blindés, couleur sable,   dans l’immensité des sables du désert.
Ces hommes en noir, sans visages, ces longues et nombreuses perches affublées du pavillon noir,
 se tordant dans le vent et la poussière de la course.

Ces scènes maintes fois revues, ça ne vous évoque rien ?
Ne pensez-vous pas que l’appel des ces images ne soit plus fort que tous les prêchis-prêchas d’incultes fanatiques, auprès d’une certaine jeunesse, croûlant sous une chappe d’ennui dans leurs banlieues socialisées ?
Les grands espaces, l’aventure, le mouvement, la cause, la solidarité, tout cela synthétisé dans ces images mythiques qui vous prennent aux tripes.  Et ne croyez pas que cela soit du hasard...
L’incroyable force attractive de ces scènes est un phénomène qui - je crois - échappe à nos concitoyens de base, dépourvus de ce sens esthétique inné chez beaucoup d’autres peuples.

La pauvreté du folklore musical français est affligeante...
La bourrée auvergnate, le branle,  l’accordéon et les musettes des guinguettes, le cancan, la farandole, la java des surineurs et,  heureusement,  les traditions catalanes, basques et celtiques,
Tout cela n’est pas très stimulant, comparé au fandango, au flamenco, au tango, aux musiques et chants russes ou tsiganes, sans oublier le châleureux bel canto des séducteurs italiens.
Ce qui nous sauve : le plus bel hymne national au monde, malgré son verbatim complètement
ringard !
Un hymne qui, vraiment galvanise les foules...
Mais n’en abusons pas... ça fatigue.

La mise en images et la large diffusion des rezzous islamistes dans le désert sont le signe d’une maîtrise surprenante de l’action psychologique, par la création du MYTHE.
Cet aimant de l’identification aux héros.
Des fabuleux rassemblements de Nuremberg, à la multiplicité des oriflammes, des défilé au cordon, du pas de l’oie ostentatoire, repris par l’armée nord-corénne, aux battements des tambours, aux bottes impeccablement cirées des officiers, aux longs manteaux noirs à la Vador et aux nouveaux “méchants” du cinéma.
Sans parler du timbre magnétique, magique,  de la voix du Dictateur.
Je l’ai toujours proclamé avec insistance:  C’est le mythe qui provoque, dynamise l’action de l’homme.

Autrement dit, la vision virtuelle du but.

Vous voulez construire votre maison ?
Rien ne se passera tant que vous ne la verrez pas dans votre tête...en relief et en couleur !
Vous la construisez et elle ne ressemblera en rien à cette image mythique qui a pourtant été le moteur de votre action !
Voilà, le secret du mythe ...
Les français, cartésiens, concrets, matérialistes, peu lyriques,
scotchés à leur vertueuse idéologie réductrice, sont-ils capables de créer un grand mythe national ?
Je ne le crois pas. 
Pourtant on en aurait bien besoin...

Un de nos “grands”hommes politiques était prédestiné par son nom même, mais il s’est avéré
 plus proche de Casanova que de Bonaparte !
Maintenant, on bombe le torse et le ventre...
Et on fait ami-ami avec ceux qu’on vitupéraient hier.
Faute de Mythes, on a des Mirages et des Rafales...


Corée du NORD
 








samedi 31 octobre 2015

Casanova


Le Chevalier de Seingalt
Le connaissez-vous, pour-de-vrai, en dehors de Fellini ?
                               
je me suis régalé en regardant le reportage sur Casanova, dans l'émission toujours passionnante de S.Bern.
Surgissent toutes les anecdotes extraites des 12 volumes de ses mémoires, de ma bibliothèque,  que j'ai lu avec délectation il y a quelques 40 ans !
Ma conclusion reste la même : La langue française est une langue morte.
Qui oserait maintenant rédiger un texte ou tout est dit ou suggéré dans une phrase aussi élégante que désuète ?
Le français d'aujourd'hui est comparable au globish anglais:
Langue utilitaire, truffée d'apports étrangers et de mots "technologiques" tout juste compris par les initiés, avec des contre-sens inaperçus et un vocabulaire appauvri !
Et ce sempiternel “Voilà” qui remplace tout ce que l’on a envie de dire, mais qu’on ne sait exprimer...

Ce dix huitième siècle européen était au sommet de la civilisation occidentale et l'Europe était un fait.
Non pas une Europe artificielle, politique ou administrative,
et encore moins  populaire, mais essentiellement aristocratique.
Le français était parlé dans toutes les cours européennes, accompagné d'une même culture et des moeurs assez semblables.

Que ces moeurs soient assez dissolues, c'est avéré, mais la débauche avait un tel raffinement, qu'elle s'apparentait à de l'art !
Et Casanova en était la plus vivante illustration.

Il sillona toute l’Europe en carrosse, allant de séductions en conquêtes, de protecteurs en protecteurs, de prisons en prisons, arnaquant et trichant deci-delà et accessoirement introduisit la Loterie Royale  en France.
Tout cela avec une parfaite élégance, veillant au plaisr de ses femmes plutôt qu’à son propre plaisir.


“Le seul système que j’eus est de me laisser aller où le vent qui soufflait me poussait.”

       De son enfance, ll écrit :     

“...je ne voyais par la même fenêtre que le sommet des arbres dont la rivière était bordée. La barque voguait d’un mouvement si égal que je ne pouvais le deviner, ... ah ! ma chère mère, qu’est-ce que cela ? les arbres marchent !”
“ ...c’est la barque qui marche et non les arbres. Habille-toi.”
“...il se peut donc, que que le soleil ne marche non plus et que ce soit nous au contraire qui roulions d’occident en orient.”
“Ma bonne mère, à ces mots, crie à la bêtise.”
“Je reste consterné, afflgé et prêt à pleurer.”
“Monsieur B. vint me rendre l’âme : Tu as raison, mon enfant, le soleil ne bouge pas, prend courage, raisonne toujours en conséquence, et laisse rire.”
“...le philosophe, sans même lui répondre (à ma mère) continua à m’ébaucher une théorie faite pour ma raison pure et simple. Sans B....aurait émoussée en moi le tranchant d’une faculté par laquelle je ne sais pas si je suis allé bien loin; mais je sais que c’est  à celle-là seule que je dois tout le bonheur dont je jouis quand je me trouve vis-à-vis de moi-même.”


Et sur Dieu et l’univers : 

Les hommmes, avant ce malheur ( le déluge) vivaient mille ans et Dieu conversait avec eux...et la terre suspendue, tenait ferme au centre de l’univers que Dieu avait créé de rien.
Quand je lui disais et que je lui prouvais que l’existence du rien était absurde... il me disait que j’étais un sot.

L’art de la séduction, ou des séduites ...
pré-consentantes !

... Ménageant les approches, comme si j’avais craint de l’éveiller, je commençai par flatter ses sens; et dès qu’un mouvement naturel m’eut fait sentir que l’amour agréait l’offrande, je me mis en devoir de consommer le sacrifice.
...et l’amour confondit nos âmes dans une égale volupté.
...levons-nous, mes amies, leur dis-je, et jurons-nous une amitié éternelle.” (Tu parles !)

Des femmes:            

“ ...ces demoiselles étant nobles et fort honnêtes, le hasard qui les avait mises entre mes mains ne devait pas leur devenir fatal...je n’avais pas la fatuité de croire qu’elles m’aimaient, mais je pouvais supposer que mes baisers avaient fait sur elles le même effet que les leurs avaient fait sur moi...il ne me serait pas difficile...de les faire consentir à des complaisances dont les suites pouvaient devenir très décisives.

Sur les femmes, Il écrivit aussi :

”De même que les hommes qui ont lu beaucoup de livres finissent par vouloir lire des livres nouveaux, fussent-ils mauvais, un homme qui a connu beaucoup de femmes, toutes belles, finit par être curieux des laides, lorsqu’il les trouve
neuves.”

De la langue            

“Trouvant ridicule qu’elle me parlât français, je lui dis que je ne comprenais pas cette langue... étonnée que je ne susse pas le français, elle me dit d’un air mortifié que je ferais mauvaise figure chez elle  où l’on ne parlait guère d’autre langue.”

“...L’idée me vint qu’il devait avoir honte de parler italien parce qu’il était Calabrais.”

“Cosenza  (Calabre). les romains n’avaient pas été injustes en les nommant  Brutes au lieu de Brutiens...ce n’était pas là la terre promise de la mitre.
...il me dit que dans tout son diocèse il n’y avait positivement personne qui pût se vanter de bien écrire...qu’il n’y avait pas un seul véritable libraire.
J’eus l’occasion de voir tout le clergé... il me sembla voir un troupeau de brutes ... Quelle laideur dans les femmes ! quel air stupide et grossier dans les hommes !...
... Donnez-moi votre bénédiction et mon congé.

“... Ses sermons étaient farcis de passages tirés des auteurs grecs qu’il traduisait en latin... m’étant avisé de lui dire que c’était en italien qu’il devrait les traduire, parce que les femmes n’entendaient pas plus le latin que le grec.
Il se fâcha...
...Il me vantait à ses amis, parce que j’avais appris à lire le grec tout seul, sans autre secours que celui de la grammaire.
Après ce temps, je passai encore un an à Padoue,occupé à étudier les droits, dont je fus reçu docteur à l’âge de seize ans.”

De l’amour

“Deux heures se passèrent dans les plus doux transports.
A la fin, charmés et satisfaits l’un de l’autre, nous regardant de l’air le plus tendre, nous nous écriâmes ensemble :
Amour, je te remercie !”

      
           


    On  raconte que,  présenté à la Pompadour,  qui lui dit :
   “ah ! Monsieur, vous venez de Venise...
   de là-bas ?
   Il répondit : ”Non, Madame, de là-haut !”

A lire en écoutant Barry Lyndon

vendredi 16 octobre 2015

MANIF 2015



 Vieille composition... thème actuel et de toujours  !
 Petites cuillères à café sur plaque de cuivre...

dimanche 4 octobre 2015

divergences du CENTRE


Dans un blog précédent, je développais une représentation de l’Assemblée Parlementaire plus conforme à un anneau qu'a un hémicycle, ce qui fait apparaître visuellement qu'il puisse exister    un point de convergence entre extrême-droite et extrémistes de gauche, tout au moins sur certains sujets.
Je situais ce point au Nord du cercle.
A l'opposé de l'anneau, c'est-à-dire au sud, le même phénomène se répète et nous y trouvons cette composante bariolée qu'on appelle  "le Centre".

Avec cette différence fondamentale, qu'au Nord il s'agit d'une convergence des idées, alors qu'au Sud il s'agit de divergences.
Car, qui peut définir ce CENTRE, peuplé de multiples mouvements et "sensibilités", souvent contradictoires, se balançant de la droite à la gauche, sans savoir réellement où il se situe.
Ce n'est pas par hasard qu'on parle de Centre Droit et de Centre Gauche !



 Peuplé depuis ses origines de fortes individualités politiques, je ne pense pas que ce CENTRE ait jamais constitué
une force de gouvernement cohérente         et agissante dans le temps, toujours
trahie par ses divergences
 et ses compromis !
Ceci s'explique aussi par son électorat, refuge des "indécis":
Ceux qui ont peur d'une complicité avec la gauche socialiste, peuplée de trotskistes assagis par l'âge mais aussi d'une droite considérée comme antisociale, peu vertueuse et synonyme de business
(mot caca !).
Bref, tout ceux qui trouvent dans le centre une sorte de bonne conscience rassurante, confortée par la personnalité peu glamour
et peu dangereuse de ses dirigeants actuels.

Le prof au béret incarne parfaitement l'image du gentil centriste, que l'on imagine mal sur la scène internationale entre Poutine, Merkel et Obama ! et quelques autres…
Mais qui sait ?
L'action internationale a souvent révélé des personnalités plutôt effacées dans la politique "domestique"...

Ce point de divergence illustre sur le terrain, les contradictions et
l'absence d'image forte et unitaire du centrisme.