mardi 8 juillet 2014

FOUTEBOL 3…et dernier.


Voilà ! la fête est finie,
les espoirs envolés…
On y croyait .  Vraiment ?

Surtout, on voulait y croire;
Un peu de méthode Coué,
Un peu d'optimisme collectif,
Un peu de cocorico défoulé.

Les jeux sont faits, on rentre à la maison,
au village. Au village gaulois.

Nos héros sont fêtés.
Ils n'ont pas démérité, loin de là.
Mais les incertitudes du sport… vous savez...

On se console.
C'est l'heure des barbecues estivaux
sous la pluie.
Nos Asterix - pour-de-vrai - rouspètent,
comme d'habitude, mais il n'y a plus personne à baffer !
On n'a pas le droit de baffer nos gentils allemands
et il n'y a plus de romains !
On n'a pas le droit de baffer les socialos.
Ils dégoulinent de sollicitude à notre égard.
Pas plus que ces grands prêtres qui distribuent
des fantasmes et des peurs, comme des bonbons
sur le Tour..

Panem et circenses, soit, mais le panen se fait
de plus en plus rare et sec !

On se console…
On peut encore bouffer du cochon grillé
et toutes les bonnes choses de nos campagnes,
encore autorisées.
Et puis il y aura toujours les "petites phrases" de nos édiles,
pour assaisonner le pinard national.
Et le scandale du jour…bien sûr,
prétexte à nous baffer entre nous !
Sport national, sans arbitres, sans règles absconses,
sponsorisé en permanence par les syndicats.
Cela vaut bien le Foute,
avec l'avantage considérable de ne désigner
que des perdants.

Chacun se console aussi en pensant que, bientôt, les sex-toys
remplaceront les pénis en défaillance et qu'il n'y aura plus
que notre mère Angela pour tenir la maison Europe.

 

 J'oubliais…circenses revient en force avec le Tour de France !
Tout n'est pas perdu…
Les mânes de nos illustres et lointains pédaleurs
veillent sur nous…
Mais comme je déteste le vélo, (indigestion en 1940),
cette araignée métallique, disgracieuse, sale, fragile et fatigante,
je n'en dirai rien !

Et si on vendait le Tour de France aux anglais ?
Avant qu’ils nous le prennent.