mardi 11 août 2009

si j'étais un éléphant...

…du parti Socialiste, je dirais à mes collègues :
Notre parti, au glorieux passé, est en pleine déconfiture…
Les raisons probables sont multiples et sont largement analysées et discutées dans la sphère politico-médiatique.
Pourtant, je pense que la raison est simple, ou plutôt les deux raisons :
1)- La droite française pratique de plus en plus une politique qui s’apparente à du socialisme appliqué : encadrement de la population par une prolifération de réglementations et d’interventions en tout genre, dans notre vie sociale et privée, au nom de notre protection et de notre bonheur collectif.
2)- Personne ne sait plus au juste ce qu ‘est le « socialisme », dont le concept de base est
« l’appropriation par l’état des moyens de production ».
S’ajoutent le combat des chefs, les luttes des clans pour le pouvoir, les diverses « sensibilités », les courants contradictoires, lesquels reflètent très précisément les différentes conceptions du socialisme.

Cela prouve qu’il ne peut exister UN socialisme.
C’est en fait un fourre-tout dans lequel on peut y mettre n’importe quoi, l’essentiel étant de se proclamer « de gôche » !
Cela va de la « dame d’oeuvres », version humanitaire branchée, à la dictature militaire la plus féroce.

Bref, la tendance est à la réforme, dont l’une des propositions est tout bonnement le changement du nom !
Par pitié pour ces pauvres gens, je voudrais leur proposer une autre réforme qui apparemment ne vient à l’idée de personne : celle de la couleur !

Pourquoi tout ce qui se dit de gauche arbore toujours la couleur rouge ?
Parti, syndicats, états, baignent dans le rouge…couleur du sang, mais aussi couleur du NON, couleur négative, couleur de l’échec.
Feu rouge…la circulation s’immobilise.
Panneau stop…on s’arrête.
Bouton rouge…clignotant rouge…danger….alerte…on coupe le circuit.
Bannière rouge…on arrête le travail…on paralyse l’économie.
Drapeau rouge…baignade interdite, mais aussi échec du soviétisme
Le rouge, c’est le refus, l’enfer, la haine, le sang !
D’ailleurs, votre idole mittérandienne était plutôt arc-en-ciel.
Alors, Kamarades, ne changez pas ce beau nom de « socialiste », même vide de sens, qui attire tous les bobos-gogos de la terre, mais changez de couleur !

Essayons de vous aider.
Le bleu ? Non … surtout pas ! ça sent le « Jeanne D’Arc, Nous voilà ! »
C’est le nationalisme franchouillard et réac. Et puis c’est la couleur des flics et des rois de France (au cinéma)…N’en parlons plus.
Le vert ? Trop tard…c’est déjà pris …Et par de plus socialistes que vous !
Le jaune ? ça évoque le faux-jeton, le traître et puis c’est la couleur du Vatican… et puis les jaunes sont rouges (en Asie).
Le violet ? Que nenni ! C’est vraiment deuil, cul béni, calotte et cie
Le noir ? le néant…les vampires et les anars…le nihilisme…l’idéologie destructrice.
Alors, que reste t’il ?
L’orange ? C’est la révolution des œillets. Hors de propos. Et c’est d’usage temporaire.
Le marron ? Ce n’est pas dynamique et ça évoque l’alimentaire : café, chocolat et l’épicerie fine de la Madeleine !

Voici donc ce que je propose :
Une couleur dont on parle peu, d’autant moins que peu de gens la définisse correctement, ce qui d’ailleurs convient très bien au parti socialiste.
En outre, cette couleur comporte deux versions, c’est la couleur turquoise.
Il y a le bleu-turquoise et le vert-turquoise , ce qui peut satisfaire les deux grands courants du parti, sa droite et sa gauche.


Je vois une grande et belle bannière,
flottant au vent des manifs,
avec un grand soleil dont les rayons
seraient alternativement
bleu-turquise et vert-turquoise.


Pas beau, ça ?

la photo du jour


Moon cruise