jeudi 22 août 2013

CESSEZ !...

 Cessez, messieurs les gourous de la bien-pensance,
messieurs les ayatollahs du principe de précaution,
cessez de prendre les gens pour des imbéciles...

Vous venez de découvrir, assez tardivement d'ailleurs, que la SOMNOLENCE est l'une des causes majeures des accidents routiers.
                                                 
Bon !
Mais pourquoi associez vous systématiquement ce vocable, à la FATIGUE ?
On peut être somnolent, sans être fatigué, ou fatigué sans être somnolent.
S'il peut y avoir conjugaison des deux éléments, ils ne sont pas nécessairement associables ...
   Seulement voilà... le vocable somnolence vous gène.
C'est quelque chose d'un peu abstrait, tandis que la fatigue, c'est du concret, du médical, ça se soigne et les conseils d'experts ne manquent pas !
La somnolence s'applique imparfaitement à nombre de causes originelles, sujettes à controverses.

Cet état de somnolence est en fait la conséquence de tout un ensemble de facteurs qui ne vont pas dans le sens de vos croyances et de votre politique autoritaire... à commencer par une limitation de vitesse totalement arbitraire, qui ne tient aucun compte des aléas de la conduite automobile et de la nature du réseau.
Pire, pour justifier une possible diminution des limites actuelles, on brandit triomphalement la diminution du nombre des morts.
Soit, mais on occulte l'augmentation du nombre des blessés !

Autrement dit on remplace les morts par des culs-de-jattes, des estropiés, des paralysés ou des comateux à vie... C'est mieux ?

Que ce passe t-il quand un somnolent perd le contrôle de sa voiture ?
3 scénarios possibles :
- Je me déporte inconsciemment à gauche et je heurte de plein fouet une voiture arrivant en sens inverse. C'est l'assurance-morts. (de plus en plus fréquentes et même à 50 km/h).
- Je me déporte à droite et je me retrouve dans les champs, dans le fossé ou dans la devanture du bistrot. Conséquences imprévisibles.
- Je heurte la file de voiture qui me précède. Conséquences proportionnelles à ma distance de sécurité en rapport avec ma vitesse.
                 
Si la somnolence est une cause maintenant reconnue, bien d'autres causes sont tout aussi accidentogènes :
Je cite en premier l'ENNUI. Rouler à 90, 110 ou même 130 sur une route droite et dégagée est d'un ennui "mortel" !.
Vient ensuite la simple DISTRACTION, même éphémère et dont les causes sont multiples:
Qui n'a pas détourné son regard de la route à la vue d'une belle nana ! de nouveaux travaux, de nouveaux bâtiments, d'un changement quelconque dans un décor habituel, ou encore d’un accident ?
Sans oublier le regard fixé en permanence sur le compteur de vitesse !
Les IMPRÉVUS. Guêpe ou mouche obsédante, envie d'éternuer, recherche d'un mouchoir, d'un briquet ou d'un bombon, gosse qui braille, compagne amoureuse, etc.
La DÉCONCENTRATION, fille de l'ennui, avec la perte programmée du plaisir de "piloter".
La GADGÉTISATION généralisée des voitures actuelles.
Cadrans, écrans, GPS, radio, commandes manuelles dispersés dans un cockpit façon Airbus !
Tous ces facteurs potentiellement causes d'accidents, échappent à la définition réductrice de Somnolence/fatigue. Pourtant ils sont bien réels !...
J'y ajoute la PEUR.
Peur du flic embusqué, tel un chasseur guettant le passage du sanglier, lequel a des chances de s'en sortir, mais pas le "chauffard",  et la vue tardive d'un radar...

 Tous ces gourous qui nous gouvernent semblent  n'avoir comme objectifs que de proposer un des facteurs de risque à la vindicte publique !
Avec la complicité des médias complaisants.
Après la vitesse, c'est la somnolence/fatigue.
Et tout ce buzz pour faire passer des mesures impopulaires, forcément restrictives et liberticides.

En conclusion générale, je dirais qu'il serait sans doute plus simple et plus économique pour les finances publiques d'indiquer ce qui est permis, plutôt que ce qui est interdit !

Mais ça, c'est une autre philosophie...

 

Ah !... J’oubliais...
Une autre cause toute récente de la somnolence.
Radars invisibles, voitures pièges, radars tronçons, répression accentuée...
Cette fois, plus moyen d’y échapper !
Alors, c’est la RÉSIGNATION.
On roule comme des processions de cloportes,
en file indienne, sur une file, ou deux.
Un peu en dessous de la” ligne rouge” pour être tranquilles.
Et on s’emmerde.
Et on somnole grave...
Et le cycle s’amorce: distraction, perte de vigilance, déconcentration,
peur, etc.

Et certains prennent l’autoroute en sens inverse...