mardi 21 octobre 2014

La dictature du " LIVRE"

Certaines religions et non des moindres, organisent et légifèrent la société, régentent le dogme
et réglementent les moeurs au nom du "Livre", plus ou moins révélé.
Ces religions imposent leurs certitudes par la force, mais aussi
par une adhésion idéologique valorisante, inculquée dès l'enfance.

C'est l'Islam, mais aussi le Nazisme, le Communisme, avec
leurs dérivés.

D'autres religions, ayant perdu leurs certitudes au nom de la raison et de la science,
se contentent d'une justification "sociétale", rassurante, apportant une bonne conscience
suffisante et peu exigeante.
Faciles à loger dans un monde matérialiste qui a délaissé toute préoccupation métaphysique !
Là aussi persiste la référence au Livre, alibi incontournable dont le contenu est interprété différemment, en autant de symboles acceptables par la raison !

Ces religions-là courent après les moeurs, s'efforçant de les intégrer et ne
les orientent plus…(synode 2014)
Leur existence même est menacée.
Ce serait plutôt une non-existence, une indifférence molle, hormis le domaine "sociétal"
qui est tout sauf une religion !

Voilà l'aboutissement d'une matérialisation de la foi, avec la négation du sacré.
On aura reconnu les religions chrétiennes du monde occidental
et le Catholicisme en particulier.

Et le "LIVRE" dans tout ça ?
Le Coran, la Bible, la Torah, le Capital, Confucius, Sûtra, Vedas et même Mein Kampf …
Quel bilan ?
Il peut paraître outrecuidant d'appliquer la méthode qualité/prix dans ce domaine !
D'un côté, le LIVRE a apporté une élévation de l'esprit, expliqué l’inexplicable et donné une espérance à des millions d'êtres humains à travers l'histoire et la géographie de l'espèce
depuis ses origines.
Mais aussi, combien d'épouvantables massacres, de coutumes barbares, de génocides,
de tortures et d'injustices, justifiés par le LIVRE ?
Sacrifices humains, Saint Barthélémy, Terreur stalinienne, Shoah, Islamismes radicaux  etc.
Et ça continue, siècle après siècle, jour après jour…
D’un bout de la planète à l’autre.

Le LIVRE, hydre aux multiples facettes, que les gens ne savent pas lire… Faut-il le brûler ?




 L’Apocalypse (extrait)
  Pacolem

“Quand l’Agneau ouvrit le quatrième sceau, le quatrième animal dit:
Venez et voyez: Il apparut un cheval gris. Celui qui le montait avait
fière allure. Il se nommait Dictature. Il était suivi de l’enfer...
Son arme était le LIVRE...”   1997