lundi 4 juillet 2011

Vocables fantômes

Il est évident que nous sommes manipulés par les médias, avec la complicité
du monde politique et administratif.
Ceci peut être prouvé par des mots que l’on ne prononce pas et que l’on
ne lit pas !
Pourtant, ces mots correspondent exactement à des réalités concrètes.

Des exemples ?
Beaucoup de Français sont « assujettis » à l’ISF , que toute l’Europe pragmatique
a rejeté.
Cet impôt est un déni du droit de propriété, puisque le redevable est contraint
de racheter progressivement ce qui a déjà été acheté ou hérité, et qui a déjà fait
l’objet de toutes sortes de taxes !
Cela est d’autant plus perceptible pour les « œuvres d’art » ou les bijoux,
provisoirement exonérés, souvent achetés par passion.

Dans le cas de l’ISF, le mot fantôme est LOCATION.
Ce n’est plus une propriété, mais une sorte de location, puisque vous êtes dans
l’obligation de payer tous les ans une partie de sa valeur, pour être autorisé à
conserver votre bien !
…Avec cette différence aggravante que si vous ne pouvez plus payer votre impôt,
vous n’avez plus qu’à vendre à un plus riche que vous !

Un deuxième exemple des mots fantômes :
C’est le vocable COMMUNISME.
On le lit rarement et on ne l’entend plus !
Il semble avoir disparu du langage médiatique et même du langage courant.
Bien sûr, on l’évoque de temps en temps quand on parle de ce groupuscule
ringard appelé Parti Communiste ou éventuellement pour évoquer
la Chine communiste.
C’est d’ailleurs les Chinois eux-mêmes qui prononcent le mot !
Pourtant !
Nous sommes rentrés dans une ère dominée concrètement par la pensée
communiste, basée sur le collectivisme versus l’individualisme, et aussi
sur la mainmise de l’État sur l’économie et la finance.
Tout devient collectif !…
Collectivités, transports collectifs, communautés de ceci, de cela, associations,
collectifs d’actions revendicatrices, class actions, réseaux sociaux, etc…etc…
Sans oublier la mondialisation, but ultime revendiqué par l’idéologie communiste.
Bien sûr, un communisme pacifié, teinté d’écologisme et de ce que l’on appelait
dans un temps lointain : la charité, devenue solidarité !
« L’homme-au-couteau-entre-les-dents » a disparu.
Le vocable Communisme se fait rare, mais les faits sont là et la ruche humaine
n’est pas loin !…

Autre exemple :
Les « experts » ont découvert – après tout le monde – que la fatigue est une des grandes causes d’accidents de la circulation.
J’ajouterais que c’est aussi vrai pour les accidents de la vie courante !
Plus récemment ils ont ajouté la « somnolence », laquelle effectivement n’est pas forcément liée à la fatigue.
Là-dessus d’autres experts vous balancent des analyses et des recettes hautement scientifiques pour vaincre l’hydre de la somnolence.
En revanche, le mot tabou, le mot fantôme qu’il doit être inconvenant de prononcer est DISTRACTION, elle-même fille de l’ennui.
Somnolence ou pas, c’est la distraction qui guète tout conducteur conduisant (pardon : roulant) à 50 ou 70 Km/h sur plusieurs kilomètres d’une route droite ou sur une autoroute à 110.
Distraction non seulement favorisée par le contrôle du compteur, le repérage des flics et des radars, les différents écrans mis à sa disposition, mais aussi par l’attirance toute naturelle
vers ce qu’il y a de chaque côté de la route et que, maintenant, il a tout loisir d’observer !

Ces mots-là, et quelques autres ne sont pas politiquement “ corrects “
En revanche, vous pouvez toujours vous gargariser en bonne compagnie avec des mots très tendances tels que : sociétal – incivilité – vintage – buzz - pays émergents, lesquels ont déjà émergé, puisque le tiers-monde, maintenant, c’est nous.

L'AUTO: Symbole de l'individualisme, personnel ou familial. (ext:N.Y.Times)


L’Affaire

Trop tôt et imprudent pour tirer des conclusions sur le tournant annoncé du procès de DSK., après ce mouvement de bascule trop rapide dans les deux sens, démontrant surtout la culpabilité de la presse et le panurgisme de l’opinion.
Néanmoins je ne veux pas laisser passer cette actualité sans évoquer une conséquence stupéfiante de « l’affaire DSK »

Cette modeste petite immigrée Guinéenne noire, pauvre, de l’ethnie peule, que son récit soit vrai ou faux, a probablement et sans même en avoir conscience, changé la future histoire de France !…

La créativité du destin est immense quand il s’agit de mettre des petits cailloux dans les pompes des grands de ce monde, avec toutes les conséquences directes ou prévisibles dans la destinée d’une nation. !

La photo du jour


Du temps de nos vacances provençales...en 1961