jeudi 10 juin 2010

Retour sur ma "carrière" musicale

J’ai retrouvé ces deux diplômes attestant de mes capacités instrumentales en 1938

Côté anecdotique, j’ai été réquisitionné en 1933 pour présenter à la presse l’un des premiers synthétiseurs de musique.

Cela s’appelait : Les Ondes Martenot, du nom de son inventeur.

C’était une sorte de piano dont le clavier pouvait être parcouru par une bague dans laquelle on enfilait son index.

Cette bague était reliée à un fil horizontal qui s’enroulait d’un côté ou se déroulait de l’autre en fonction des mouvements de la bague.

Cela produisait un son continu, assez proche des miaulements de la chatte amoureuse !

C’était fascinant !… J’étais si fier…


Pourquoi moi, dont les talents étaient plus que modestes ?

Sans doute pour démontrer qu’un gamin pouvait s’en servir facilement, mais aussi parce que mon cher papa avait financé les recherches du célèbre inventeur …

Il faut préciser qu’à cette époque, mon père « sponsorisait » quelques innovations : L’un des premiers scaphandres autonomes, mais aussi un certain rouge à lèvres qui autorisait le baiser sans laisser de traces compromettantes… Un gros succès !

Pour en revenir à mes talents musicaux, je me souviens d’avoir été totalement stressé au concours de violon par la colère homérique de ma mère, parce qu’«on» avait oublié le beau petit ruban qui devait fermer le col de ma chemise immaculée…

Autre temps, autres mœurs !


Je n’ai aucun souvenir de ce concours, ni du morceau que je jouais. (Quelque chose comme l’Ave Maria de Schubert), en revanche je revois très précisément l’escalier sombre, en bois, menant à la salle de concert, théâtre de la grande scène de ma mère.