vendredi 9 juillet 2010

L'OLIVIER

Notre olivier est mort...
C'est triste.
Triste de voir un arbre mort,
tendant ses branches défeuillées
comme autant de bras implorant le ciel.
Triste parce que je croyais l'avoir bien protégé,
mais n'avais pas prévu cette dernière gelée mortelle.
Triste pour toute la famille
et les amis
qui s'étaient cotisés pour nous l'offrir.
Triste, parce que Noële rêvait d'avoir un bel olivier
à Saint Eloi.
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Et puis voilà-t'y-pas...
Qu'en ce chaud mois de juillet,
alors que tout espoir était perdu,
il se réveille de ce long coma !
En quelques jours, des dizaines de tiges feuillues
bien vertes,
surgissent de la base du tronc...
Victoire !
Quelle puissance, la VIE !

dimanche 4 juillet 2010

SAINT ELOI : PARC ANIMALIER

Pour le meilleur... et pour le pire !

* Fin juin, je fusille un gros ragondin qui s'amusait à creuser des galeries sous les berges de l'Essonnette.
Un deuxième ragondin s'enfuit sans attendre mon deuxième tir.



* Courant juin j'ai tué trois petites vipères.
La dernière cherchait à rentrer dans mon bureau !
3 petites... mais ou sont donc les parents ?

* Un autre jour, je me relaxe sous la pergola, lisant mon journal dans une béatitude digestive...
J'ai soudain conscience que quelque chose grouillotte dans mes pieds !
Un serpent d'environ 50/60 cm rampe sur la dalle entre mes jambes.
Je sursaute...et saute ! Ouf ! c'est une belle et inoffensive couleuvre à collier.
Elle disparaît aussitôt sous le gros acacia.

* Cette semaine, je vais chercher du grain pour mes chouettes petits canards.
Je soulève la planche qui sert de couvercle à mon tonneau et je vois :
Une ribambelle de souris couinant et sautant désespérément pour s'enfuir, sans y parvenir, le niveau du grain étant trop bas !
Etant pressé, je balance quelques arrosoirs d'eau et à mon retour je pêche 16 cadavres.
Beurkh !

* En prime, un pigeon déboussolé et chétif errait dans la cuisine.
Je lui conseille avec vigueur de sortir. Il part dans la grange dont il ne veut pas sortir depuis plusieurs jours.

* Voilà la saga des petites bestioles désagréables.
Et les sangliers, me direz-vous ?
Ils font la pause... forcément, c'est la période des vacances, et puis cette chaleur, avec leur épaisse fourrure...
D'ailleurs s'ils enlevaient leurs manteaux, on les prendrait pour des cochons...
On a sa fierté !