mardi 7 avril 2009

les laboureurs de St.Eloi

Les voilà... enfin !
Les adorables saloperies de mignons micro-loubards qui viennent foutre la merde dans notre parc ! Et la mère qui montre son gros cul, croyant se cacher !


dimanche 5 avril 2009

EDITO = Le point Epsilon

Avril 2009
Théorie du point E (epsilon)

1)- Le constat

Non, messieurs !
Le plein emploi n’existera plus.
Sauf, peut-être en temps de guerre…
Dans l’ère post-industrielle, dans laquelle nous entrons, confirmée par la « crise » financière et industrielle mondiale, le chômage massif sera une donnée planétaire constante.

Ne nous berçons pas d’illusions : même après la reprise économique prévisible, l’industrie aura appris à fonctionner avec le minimum de personnel.
Toutes ces nouvelles fonctions luxueuses créés lors des « vingt glorieuses » (pas trente !), disparaîtront.
Des robots et des usines automatisées remplaceront les ouvriers
La puissance et l’irresponsabilité suicidaires des syndicats, s’ajoutant à la pression fiscale et aux coûts sociaux aggraveront le non-emploi.
La prolifération des contraintes réglementaires, sous la pression des idéologies à la mode, culpabilise le personnel d’encadrement et le démotive : parité, sécurité, principe de précaution, harcèlement moral et sexuel, discrimination, racisme, normes obligatoires, paperasse pléthorique, etc…
Et même la désaffection du public, c’est-à-dire des employés !

Bien sûr, on se complait avec l’idée que les nouvelles technologies, les nouvelles priorités, assumeront de nouveaux emplois.
C’est certainement vrai.
L’écologie en particulier assure et assurera de très nouvelles fonctions économiques, mais combien en aura t’elle fait disparaître ?
Le bilan est peut-être plus négatif qu’on ne l’imagine !
En outre, tous les acteurs de cette économie de l’écologie auront, eux aussi, appris à travailler avec moins de personnel.
L’Etat doit aussi respecter le principe fondamental de rentabilité. (qui existe même dans une économie primitive de troc !).

Un autre facteur doit également être considéré : le potentiel d’adéquation des candidats à une fonction.
Toutes ces nouvelles technologies – les anciennes aussi d’ailleurs – sont de plus en plus
« pointues » et requièrent des compétences et un niveau de formation scientifique sans commune mesure avec ce que l’on a connu au siècle précédent.
Sans oublier un QI minimum, qui laissera sur le carreau plus d’un candidat !…
Enfin, cerise sur ce sombre gâteau : une démographie mondiale exponentielle.
Voilà pourquoi le plein emploi est définitivement mort.

2)- L’hypothèse Epsilon E

Que faire ?
Toutes ces évidences que le public n’admettra pas ont pour conséquence une aggravation continue des conflits sociaux, de plus en plus violents et incontrôlables.
Ces conflits sont partiellement résolus par des compromis douteux, au détriment de la santé des entreprises et de l’Etat, pour rebondir quelque temps plus tard !
Il n’y a pas de vision à long terme.

Si la mondialisation financière, capitaliste et marchande est plutôt bénéfique, au même titre que la mondialisation scientifique et culturelle, j’estime que la mondialisation syndicale effective serait tout aussi bénéfique, afin d’harmoniser les actions et d’éviter les oppositions systématiques et suicidaires des syndicats français, politisés à outrance. (Cf. Marseille).
Mais aussi de probables collusions occultes avec « le patronat » !

Toutefois, ceci ne résoudra pas la progression inéluctable du non-emploi.
Bien sûr, les loisirs en plein développement utilisent en grande partie les « excédentaires » du monde industriel.
En outre, ils comblent le temps économiquement inutile, mais ils sont chers.
Sports, voyages, spectacles sont chers, à part la marche à pied dans la nature, elle aussi en progression !
Associations humanitaires, culturelles ou sportives, ONG, volontariat, bénévolat, ne sont que des palliatifs.
Ils ne donnent pas « du grain à moudre » et ne vivent que grâce à une sorte de mendicité permanente auprès de l’Etat ou du mécénat.

Alors, quoi ?
D’abord, avoir pleinement conscience de l’irréversibilité du phénomène.
À partir de là, nous proposons une démarche qui peut paraître quelque peu utopique, mais qui devrait « interpeller » les sociologues et les politiques.
Le principe est le suivant :
Il s’agit de déterminer un point-zéro sur le thermomètre du niveau de vie.
Ce point, nous le nommerons le POINT EPSILON, par goût du symbole.
Tout revenu, tout salaire sera comparé à ce point Epsilon.
Tu gagnes plus, tu seras taxé en proportion.
Tu gagnes moins, tu gagneras plus en proportion inverse.
Point barre !
Entre parenthèses, j’estime moralement inadmissible qu’une quantité de citoyens soit dispensé du paiement de l’impôt sur le revenu.
L’impôt sur les revenus est une contribution indispensable à la vie citoyenne, à la prise de conscience du rôle de chacun dans la cité…et cet impôt pourrait même être négatif !
C’est là l’idée du point Epsilon.



Bien entendu, ce point Epsilon devra être sectorisé dans un premier stade : par région, par pays, par secteur économique, etc…
On devra tenir compte des disparités du développement économique et des niveaux de vie de l’unité considérée.
Ainsi, tout s’enchaîne, tout se simplifie, tout est déterminé en plus ou en moins à partir de ce point Epsilon.
Impossible, illusoire, utopique, sans doute, mais tellement logique !

En définitive, quel est le credo sur lequel repose ce système ?
Un credo ? Oui, car il faut y croire et tout un monde d’experts devrait se pencher sur la seule inconnue : Ce point Epsilon peut-il exister et comment le déterminer ?
Je pense que toutes les ressources mondiales et même nationales devraient permettre d’octroyer à chaque individu de la planète le moyen de vivre décemment, qu’il ait un « job » ou pas.
Le point Epsilon est tout simplement le minimum vital, déconnecté de l’obligation de travail.
Le progrès technologique aidant, se point Epsilon, réévalué en permanence, ne pourra que croître au fil du temps, d’autant plus que les gens prendront conscience du double effet de la santé économique et de la démographie sur l’évolution de ce point vital !

« Gagner sa vie » est une notion d’un autre âge, philosophiquement scandaleuse et pire : « à la sueur de son front » !…
C’est maintenir l’Homme au niveau animal.

Et surtout, ne pensez pas une seconde que je soit devenu socialiste…