mardi 28 décembre 2010

Après la neige... voici la glace.







"Mission to Mars" = SF ?

Dans notre univers social actuel, beaucoup de choses m’agacent…
L’acceptation passive d’un public indifférent se bornant à recopier les modes médiatisées me navre.
Le sens des mots n’est plus que celui donné par l’usage courant, souvent détourné de sa signification originelle.
C’est d’ailleurs comme cela que les langues évoluent, par une succession de conventions tacites, amplifiées par le développement exponentiel de la communication.

Pourtant dans un domaine qui m’est cher, celui du cinéma, ce détournement de mots peut avoir des conséquences négatives.
Je prendrais comme exemple le vocable « Science Fiction «.
Dans certains milieux, en particulier féminins, il est de bon ton de mépriser ce genre de création. Le seul fait d’évoquer ce terme provoque des sourires condescendants et une opinion convenue : « c’est bon pour des ados attardés ».
En réalité, il y a très peu de films de vraie science-fiction !


Les médias spécialisés ou non ont l’habitude de classer les œuvres dans des petites cases prédéfinies qui n’ont que peu de rapports avec leur nature.
Par exemple les grands films du répertoire sont généralement définis comme « Comédie Dramatique », deux termes qui me semblent quelque peu antinomiques.
C’est commode et ça ne signifie rien.
Dans ma vidéothèque, je les note comme « Hors Classement », justement parce qu’ils ne rentrent dans aucune catégorie bien définie, comme Policier, Guerre, Histoire, Comédie de mœurs, Catastrophe, Western, Documentaire, etc… Ou encore parce qu’ils pourraient rentrer dans plusieurs catégories à la fois, ce qui est souvent le cas des meilleurs films !

Mon propos vise tout particulièrement la catégorie « Science Fiction », dans laquelle on met n’importe quoi, dans la mesure où il y a quantité « d’effets spéciaux numériques ».
Comment définir la science-fiction ?
Il faut d’abord qu’il y ait une fiction. (Évidemment mon cher Watson). Le dictionnaire me donne cette définition : « création de l’imagination »… Donc, le moindre scénario original est déjà une fiction !
Pour science-fiction, j’obtiens : « Genre littéraire basé sur l’imagination romanesque et l’extrapolation des connaissances scientifiques ».
Voilà une définition précise.
Le Larousse me donne une définition alambiquée en 4 lignes qui autorise d’y mettre tout et n’importe quoi !
Le Litré et le Robert ne connaissent pas !
Pour répondre à la définition ci-dessus, il faut que le scénario soit vraisemblable et logique eu égard aux connaissances scientifiques admises, même si le développement technologique actuel ne permet pas l’action développée.
Beaucoup de films ou de romans paraissent démodés, justement parce que la technologie a rattrapé et même dépassé la fiction.

Pour conclure, je pense qu’il serait profitable de laisser tomber ce vocable fourre tout et équivoque de « Science Fiction » et le remplacer par « Anticipation ».
Pour les fictions plus proches de l’imaginaire pur, nous avons le choix d’autres vocables, tels que « Fantastique, Surréaliste, Catastrophe, Féerique, Conte imaginaire, Aventure, Action, etc. »

Cette fameuse série « Star Trek », avec ces astronautes en pyjamas d’un catalogue textile du nord et son Monsieur Spock avec ses oreilles en pointes, n’est aucunement de la science-fiction, car rien n’est scientifiquement vraisemblable.
Ce merveilleux « Avatar », d’une beauté sublime et d’une réalisation stupéfiante, n’est pas non plus de la science-fiction !
En revanche ce film commercial « Mission to Mars » est de la science-fiction, même si la séquence finale s’apparente à du merveilleux Hollywoodien, passé par Disney!
Ainsi, des films comme Dunes, Alien, l’épopée Star Wars, ne sont pas des films de science-fiction.
En revanche, on peut classer dans cette catégorie War Games, Meteor, Simone, car ils reposent sur une hypothèse scientifique crédible.





samedi 11 décembre 2010

Projet carte de voeux 2010/11

Partant d'un dessin unique, j'ai divergé vers deux interprétations graphiques
différentes...
Entre les deux, mon cœur balance !


Les femmes au pouvoir

Taille de police Les femmes au pouvoir !

Bravo !

Nous allons enfin avoir des jeux télé plus divertissants que tous ces shows vulgaires, bruyants et de mauvais goût qui ont envahi nos soirées …

Tous basés sur des gains d’argent considérables, au niveau le plus bas de l’avidité humaine.

Tous ceux qui ont pu voir cette semaine le jeu « Marine versus Rachida » ont eu la joie de constater ce que la télé française peut réaliser en matière de divertissements.

Un vrai combat, comme dans la Rome antique !

Chacune des joueuses cherchant et réussissant à couvrir la voix de l’autre.

L’une avec une voix chaude mais un sourire carnassier, face à l’autre, le regard bazooka, à la limite de péter les plombs. Du grand art…

Les arguments ? À vrai dire ils étaient inaudibles et tout le monde s’en foutait !

Même Arlette, la meneuse de jeu, arborait sa grimace habituelle quand la partie lui échappe.



Vu le nombre grandissant de femmes aux postes clés des états, de par le monde, on peut prévoir une longue période de crêpage de chignons, à la grande satisfaction des téléspectateurs.
Puis-je suggérer de rétablir l’applaudimètre et le crochet de l’antique TSF ?

mardi 7 décembre 2010

Automne ?


Automne ?
Quel automne ?
Mais où sont les belles couleurs d'automne ?
Disparues en quelques jours...
Maintenant, c'est l'hiver... pluie, neige, pluie, neige,
froid, glace, boue, ciel sur le crâne,
tristesse.
Le beau vénéré cogne à la porte-fenêtre: il voudrait se mettre au chaud,
avec moi.
Gaspard, l'écureuil, est complètement zinzin.
Il ne sait pas où il va...mais il y va, vite fait, nulle part !
Ce matin, il s'ébrouait au coeur de la grosse boule de gui.
N'importe quoi !
C'est sans doute, ce qu'on appelle le réchauffement climatique.

lundi 8 novembre 2010

Un siècle de cécité diplomatique et politique



Depuis la cassure de la guerre de 14/18, la diplomatie occidentale a cumulé, avec une constance remarquable, toutes les conneries possibles !
Bien sûr, avec la connivence moutonnière de la population et malgré l’hostilité militante d’extrémistes idéologiques.
Résultat en cette première décennie du XXIe siècle : Une décadence progressive et avérée du monde occidental, en particulier de l’Europe et plus particulièrement encore de la France.

Résumons.
L’aveuglement devant la montée du National Socialisme, « cette expérience qui ne durera pas », dixit notre célèbre Léon Blum.
Puis l’acceptation passive de l’occupation de la Ruhr, de l’Anschluss, du corridor de Dantzig, des pogroms, des accords de Munich et l’abandon de la tchécoslovaquie, etc…
Un vrai paquet-cadeau !
Ensuite et trop tard, la guerre : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts » proclamait la propagande officielle, avec cette foi aveugle en notre fameuse, coûteuse et inutile Ligne Maginot que les blindés allemands de la blitzkrieg contournèrent allègrement dans une région dite « infranchissable ».

Au Moyen-Orient, l’éviction des Européens, conséquence du grand jeu planétaire du « je t’aime, moi non plus » des éternelles relations franco-britanniques, jusqu’à l’humiliante fessée donnée aux gamins par les super puissances russes et américaines pour conclure l’affaire du Canal de Suez.

La « décolonisation », échec patent de la diplomatie et de la politique françaises.
Guerres d’Indochine, avec ses erreurs stratégiques et le « ôtes-toit-de-là-que-je-m’y-mette » des américains avec leur propre échec.
Indépendance de l’Algérie avec ses massacres et ses voltes faces politiques (Suivez mon regard …), et ses accords d’Evian où l’on s’est fait largement baisé ! Et aussi l’abandon délibéré à la vindicte prévisible, de ceux qui ont eu confiance dans la France !
Ensuite, cette utopie franchouillarde, naïve et quelque peu condescendante de la Franceafrique, alors que les Russes, les Américains et maintenant les Chinois courtisent les Africains avec des arguments autrement sonnants et trébuchants que ceux de notre action « culturelle », ancrée dans une conviction paternaliste
« qu’on nous aime » dans le monde feutré et mondain de la diplomatie.
D’ailleurs tous coiffés par la progression de l’Islam, ses slogans de haine et ses actions sociales concrètes sur le terrain !
Les Britanniques ont mieux réussi leur décolonisation, malgré quelques massacres collatéraux et la perte de cette Rhodésie, perle de la colonisation réussie.

Côté Américain, c’est encore plus désastreux !
Guerre du Viet Nam évidemment, mais aussi la monstrueuse erreur de la justification de la deuxième guerre d’Irak., polarisée sur le soi-disant développement de l’armement nucléaire de Sadam Hussein. (Voir le film sur le scandale de « l’espionne » Valérie Plame, brisée au nom de la raison d’état).

Pourquoi cette obstination, cette fixation sur le nucléaire ? Alors que l’Irak était beaucoup plus dangereuse par le développement de son arsenal chimique et biologique (gaz-antrax), notoirement expérimenté sur sa propre population : 180000 morts, dont 6000 proprement gazés (kurdes) !
Pourquoi ?
Sans doute parce que le nucléaire suscite plus de craintes sur la population que le chimique ou le biologique, d’une représentativité plus confuse, plus abstraite, avec un impact moindre sur l’opinion américaine et internationale, qu’il fallait convaincre à tout prix.

Enfin, l’Afghanistan.
Sachant que ce pays n’est qu’un conglomérat instable de tribus guerrières, autonomes et aux mœurs du moyen âge, dans un cadre géographique hostile, un Islam fondamentaliste violent et le solde traumatisant de l’invasion Russe !
Qu’allait donc faire Bush dans cette galère annoncée ?…
Beau travail !
Sans oublier l’aveuglement devant le double jeu hypocrite du Pakistan, dont les préoccupations majeures sont la semi-guerre froide contre l’Inde (Cachemire) et l’influence grandissante de l’Iran dans son près carré.
Les USA ne sont utiles que dans le rôle apprécié de la vache à lait.

Mentionnons aussi le problème des Balkans.
Ne croyez-vous pas qu’une Grande Serbie, orthodoxe et pacifique n’aurait pas été plus favorable à l’Europe, que ce conglomérat de petits états improductif, claniques et haineux faisant le lit de l’Islam conquérant ?
La faute à qui ?
Ben voyons… Aux Serbes eux-mêmes ! Qui ont vraiment tout fait pour qu’on ne les aime plus, alors qu’ils auraient pu avoir le soutien de toute l’Europe et en particulier de la France !
Regardez le faciès de leurs généraux : carrés, butés, violents, têtes de lard.
En un mot. Ils ont « suicidé » leurs objectifs.

Cette liste des erreurs de la politique internationale n’est sans doute pas exhaustive., mais elle pèse déjà son pesant de couscous.
L’incapacité de l’Europe à parler d’une seule voix, conséquence du refus Britannique viscéral de se fondre dans une Europe continentale et monolithique, s’ajoutant à l’orgueil et au nationalisme des petits pays principalement nordiques, plus influencés par la culture anglo-saxonne que par notre monde latin dont ils affichent un certain mépris, est l’accélérateur de notre décadence.

On peut se consoler en constatant que si Bonaparte n’avait pas vendu la Louisiane (couvrant le territoire de 21 états US) pour la somme modique de 15 millions de dollars et si les troupes du Roi avaient pu, au Canada, résister à l’armée de sa Gracieuse Majesté, le monde entier parlerait français…

Et si Napoléon n’avait pas fait le con au fin fond de la sainte Russie…
Etc…etc…


Autres temps, autres mœurs… Mais la même cécité !
« Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts » pensaient sans doute les fiers chevaliers français, à la veille de la bataille d’Azincourt, dans leurs carapaces de fer.
Nous avons les arquebuses, alors que les Anglais n’ont que des arcs et des flèches !
Seulement voila : les arquebuses étaient lentes à manœuvrer et ne fonctionnaient pas bien sous la pluie, alors que les archers gallois, avec leurs efficaces « long bows » transperçaient les armures à 100 mètres sous un déluge de flèches !
Bilan : 13 chevaliers anglais…6000 chevaliers français.
Et ce fut la fin de la glorieuse chevalerie française.









Fleurs des camps

























jeudi 28 octobre 2010

La merveilleuse photo que j'aurais pu prendre, si...

Ce matin, tous "mes" canards sont là.
Une vingtaine, comme tous les matins, ils m'attendent pour prendre leur petits déj de maïs en même temps que moi (sans maïs).
Rituellement, quand ils ont terminé leur ration ils se jettent dans le bassin et batifolent joyeusement comme des gosses à la piscine.
Et puis, ils remontent et s'installent à nouveau devant la porte-fenêtre en me regardant sévèrement, car ils en veulent encore. Mais je ne cède pas !
Ils restent assez longtemps en se disputant un grain retrouvé dans les herbes.
Il y a rarement des bagarres. Ils sont pacifiques et civilisés.
Tout au plus quelques pincement des plumes du cul.
L'oiseau dominé cède devant le dominant et s'en va un peu plus loin, pour à son tour pincer les plumes d'une canette imprudente.
Ensuite, d'un commun accord, ils s'envolent en rase mottes vers la rivière.
Souvent, ma petite cane favorite reste sur place et me regarde.
Et la vie va, comme ça, tous les matins.

Mais ce matin là, j'observais les canards qui flânaient sur la pelouse, quand ils se sont rassemblé brusquement, tous les becs dressés vers le ciel dans la même direction et soudain, ils se sont tous envolés pour plonger dans le bassin dans un splash tsunamique, soulevant des geysers.
Traversant ces colonnes d'eau, un magnifique héron, ses grandes ailes grises déployées en vol planant, survola le petite bande et remonta vers le ciel.
Un beau soleil matinal, bas sur l'horizon, donnait à cette scène un scintillement féerique.

Si seulement notre créateur, ou la génétique, pouvait nous doter d'une caméra biologique avec un troisième oeil...

jeudi 14 octobre 2010

Paradoxe sous un ciel étoilé

Depuis que l’homme pense (Homo sapiens), il s’interroge :

La création de l’univers, du vivant, Dieu, l’âme, la mort, l’au- delà, l’infini, l’éternité, etc…etc…

Hypothèses, opinions, discussions, chapelles, religions, conflits, fanatismes sont le résultat concret de ces interrogations, pour finalement admettre que l’homme ne sait toujours pas grand-chose, ou pire, croit savoir !

Le philosophe et scientifique allemand Leibniz (1646-1716) a posé une question qui situe l’interrogation à un niveau supérieur, je dirais même fondamental et qui place tous les autres thèmes au rang de détails collatéraux ! Cette question, la voici :

« Pourquoi y a-t-il quelque chose, plutôt que rien ? »


Ce « rien » fait froid dans le dos !

Peut-on imaginer la portée philosophique et métaphysique de ces quelques mots si simples ?

Encore que « rien » ne peut se définir que négativement par rapport à « quelque chose ».

S’il n’y a pas quelque chose, le mot rien ne signifie plus rien !

Pourtant ce « quelque chose » se voit, se palpe, s’analyse, nous enserre…

Et si ce n’était qu’illusion, que création abstraite ?

Mais l’illusion, c’est aussi « quelque chose » !

Bon, je vais me coucher…

mardi 5 octobre 2010

BOIS LE ROI, pour les 80 ans de Françoise Lemerle

Félicitations à la génération Dubus et Déchamps, qui a succédé à la famille Lemerle, pour la valorisation de ce magnifique château, et l'organisation de cette émouvante journée d'anniversaire.

La cour , avant le spectacle Mozart

Le porche

Vers le sud




La gargouille en zinc



Le pigeonnier




Famille Dubus


Famille Deschamps

lundi 27 septembre 2010

Un (e) de trop !

Un jour, ayant répondu par curiosité au courrier d’un “voyant”, je me trouve abreuvé depuis 3 ou 4 ans de propositions de dizaines de mages, voyants (toujours extra-lucides), gourous, sorciers, tireurs de tarots, manieurs de boules de cristal ou de pendules... dont je me garde bien de répondre !

Toutefois, je les lis, par intérêt sur la psycho des foules et sur les démarches marketing
et je constate trois choses :
Ces gens-là font parti de véritables réseaux, domiciliés principalement en Suisse et aux Pays-Bas, mais aussi en Angleterre, en Autriche et plus rarement au Canada et aux U.S.A..
Ils ont tous un schéma argumentaire semblable : Moi, FL, je suis quelqu’un de “bien”, voire exceptionnel ! (oyez, oyez, bonnes gens !), et je mérite argent, amour, santé, bref le bonheur absolu. Na !
Tout cela grâce à l’achat d’un gris-gris, d’un talisman, d’une formule magique ou d’une poudre mystérieuse venant du fond des âges...(Entre 25 et 50 €), dont l’action sera renforcée par quelques pratiques ésotériques.
Enfin ils se réfèrent tous à des mythes populaires, druides, atlantes, sociétés secrètes, templiers ou anciens prêtres égyptiens, etc...

Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que le dernier message reçu est très différent et mérite qu’on s’y attache.

D’abord, parce-qu’il est long : 4 pages recto/verso, sans marge et presque sans paragraphes.
Ensuite, parce-qu’il me couvre d’une telle prolifération de louanges, que ma modestie naturelle ne peut que s’en s’en offusquer !
Enfin, parce-que ce texte provient d’une mystérieuse “société secrète”, constituée de personnalité célèbres et puissantes, de milieux scientifiques et intellectuels.
Ces membres ont analysé mon “profil” et détectés en moi une personnalité exceptionnelle, possédant les signes caractéristiques qu’ils recherchent !... (sur quoi se basent t’ils ?).

Voici quelques extraits :
“Vous êtes plus spectaculaire que l’on aurait imaginé”.
“vos traits uniques”.
“D’énormes talents cachés”.
“vos qualités spéciales”.
“Et oui, vous êtes censé(e) faire de grandes choses”.
“Vous possédez un des profils les plus palpitants que nous ayons jamais rencontrés”.
“...quelques traits assez phénoménaux”.
“...un véritable trésor caché à l’intérieur de vous”.
“Vous êtes en effet béni(e).
etc...etc...

Tout cela, précisé dans une “lettre personnelle, juste pour vous... ce n’est pas un mailing”.

Et en final l’offre “absolument gratuite” de secrets qui mènent à la richesse, à l’amour et aux capacités personnelles les plus phénoménales .
Cette missive personnelle (sic) provient de Las Vegas, Nevada.

Maintenant, cherchez l’erreur ?

...Il y a deux e en trop !

dimanche 12 septembre 2010

NOUVEAUX REFLETS


Les baies des immeubles de La Défense sont le miroir de n'importe quoi !

jeudi 26 août 2010

Amis... Ennemis.... à St ELOI

Belle "chèvre", pacifique mais froussarde.


Joli petit marcassin deviendra grand... et fera beaucoup de gros trous dans le parc !



Rave, partouze ou manif ?
Peut-être sont-ils bons en friture ?

samedi 21 août 2010

Monologue noir par un jour de pluie

Ich weiss nicht was soll es beteuten dass ich so traurig bin
La Lorelei


Dans la gouttière d’en face un pigeon étique, malade, tremblant, attend la mort... Ma pensée ére, rythmée par le martellement insupportable de la pluie sur les toits de zinc. Et cette odeur de suie...

Avez-vous réalisé que nous étions gouvernés par un TROU ?
Les cambodgiens, sous Pol Pot, étaient gouvernés par un organisme d’autant plus implacable qu’il était anonyme et sans visage.
Cela s’appelait quelque chose comme l’Angkar.
En France, aussi dépersonnalisé que dictatorial, nous avons le TROU.
Le Trou nous gouverne et veille sur nous.
Dieu tutélaire dont la bible est la “solidarité nationale” et la morale, la “pensée correcte”.
Au non du Trou, vous ne fumerez plus. Adieu tabac.
Au nom du Trou, vous ne boirez plus d’alcool. Adieu bonnes bouteilles.
Au nom du Trou, vous ne piloterez plus. Vous roulerez au ralenti dans l’ennui et la somnolence. Adieu plaisir de piloter.
Au nom du Trou, vous ne ferez l’amour qu’encapoté. Bonjour l’amour codifié avec le manuel du savoir s’encapoter !
Au nom du Trou, vous ne laisserez plus le soleil caresser votre peau. Le soleil nuit au Trou !
Au nom du Trou, tout risque est interdit : Ski, chasse, bateau, montagne... les règlements pleuvent, les normes, les homologations et les permis s’installent, les contrôleurs sanctionnent.
Bientôt vous “mangerez bio correct”, car l’obésité menace et le Trou veille...
Au nom de ce Trou tout peut être réglementé ou interdit !
Le Trou de la Sécurité Sociale, bien sûr.

Qui aurait prédit que cette merveilleuse institution qu’est la Sécurité Sociale creuserait son propre trou et serait en définitive totalement liberticide !...
Humanisme ? Désir de nous protéger contre nous-mêmes ?
Bien sûr, puisque nous sommes des primates inconscients à qui il faut préciser de ne pas mettre le chat à sécher dans le micro-ondes, de ne pas avaler la lessive et de mettre ses doigts dans ses trous de nez, si l’on y tient, mais pas dans la prise électrique. .
Mais en réalité, pour ne pas agrandir le Trou !
Le Trou mène à la ruine de l’Etat et par conséquent à la nôtre...
Et ironie planétaire, notre saint Trou est menacé par un autre grand méchant Trou...
Celui de l’ozone !

Voilà la société que nous nous concoctons avec l’assentiment collectif:
Une vie vertueuse et grise, où tout risque est exclu.
Où le Bien et le Mal sont définis à l’aune du Trou.
Il n'y a pas que les gens qui se suicident. Les sociétés aussi.
La France en est un bon exemple. Cela fait plusieurs dizaines d'années que je vis - spectateur triste - dans un pays qui se suicide, lentement, mais sûrement, en toute bonne conscience, avec la complicité vaniteuse et aveugle des dirigeants politiques, de l’“intelligentsia”auto proclamée et de l’égoïsme corporatif et borné des syndicats.
N’est-ce pas le célèbre Léon Blum qui disait quelque chose comme : “Laissez faire cette expérience Nationale-Socialiste, elle s’éteindra d’elle-même...”.
Bel exemple de clairvoyance de gauche !
Comme ce médecin notable d’une petite ville pyrénéenne ou je me trouvais qui, 3 jours avant l’armistice de 40, réunissait tous ces clients devant des cartes d’état-major, pour expliquer pompeusement que nous allions gagner la guerre.
Bel exemple de clairvoyance de droite !
“Nous vaincrons, parce que nous sommes les plus forts” claironnaient les ondes officielles!
De gauche, comme de droite, la même clairvoyance nous disait : Les japonais ne peuvent nous concurrencer, car ils copient, mais sont incapables d’inventer !
Pour les américains, on les aime bien, avec condescendance... ces grands enfants...
Ce même aveuglement qui empêche de voir que notre socialisme mou et “humanitaire” conduit inexorablement et automatiquement à une forme de dictature.
Cela est inscrit dans les gênes de l’idéologie socialiste :
L’Etat s’approprie les moyens de production et la planification de l’économie. En conséquence, cela implique une armée de fonctionnaires pour établir les plans. Une autre armée pour en contrôler l’exécution et une troisième pour sanctionner.
Une monstrueuse bureaucratie appuyée sur une police omniprésente et en définitive un régime proprement dictatorial !...
Le tout dévoyé par la tricherie et la corruption, comme cette usine de chaussures, “héros de l’union soviétique” qui fabriquait des chaussons en plein hiver pour dépasser ses quotas d’unités-chaussures à la barbe des autorités !
Voyez aussi la Chine, malgré la découverte d’un capitalisme conquérant.

Qui se souvient encore de ce que représentait notre beau pays d’avant les années 40 ?
Nous avons perdu notre "volonté de puissance", commerciale, militaire et culturelle (colonisatrice, aussi), sans laquelle un pays ne progresse plus et par conséquent meurt et nous nous enfermons dans une autosatisfaction xénophobe et “moralement correcte” :

Business = caca (idéologie catholique), repentance, auto flagellation devant l’Histoire.
Ah! Que sont devenus ces beaux planisphères de nos salles de classes, en carton défraîchi ? Patchwork en rose et mauve (l’Empire Français, versus l’Empire Britannique)., couvrant le monde !
Le peuple de France a fait sienne la nouvelle devise "Small is beautiful". Et vive l’auto-cocorico !
D'ici peu, nous deviendrons la deuxième Grèce de l'Europe !
L’ennui en plus et la culture antique en moins.
Avec, bien évidemment, la bénédiction des gourous, qui lâchent leurs jugements péremptoires et médiatisées devant les foules béates.
Voyez cet acharnement des idéologues de "gôche"- comme ils disent - pour tuer la bourgeoisie, alors que celle-ci se meurt d'elle-même et mourra définitivement, tout simplement par manque d'espace ! La bourgeoisie crée, possède et conserve. Elle a besoin d'espace. L'espace disparait devant la démographie et son propre coût.
Quand tout le monde aura droit et n'aura droit qu'à sa petite "capsule de vie", que deviendront les notions de "possession" et de "conservation" ?
Que deviendront : Propriétés, maisons, objets d'arts, souvenirs familiaux, archives, créations des générations antérieures, bref, tout ce que l'on appelle : le Patrimoine ? - lequel d’ailleurs ne rapportant rien, est néanmoins taxé...jusqu’à épuisement des stocks !

Sans oublier que, dans l'avenir, l'on ne saura probablement même plus qui sont nos propres parents, avec la prolifération des “pacs”, de l’union libre, du vagabondage sexuel, des fécondations en éprouvettes, de l’échangisme, des mères porteuses et d’ailleurs, on s’en fichera comme de sa première culotte.
Mais, après tout, peut-être que tout cela pourra se conserver dans la mémoire d'un disque dur. Un patrimoine virtuel ! (mais il parait qu’ils sont, eux aussi, mortels...)
Je ne sais si la religion est "l'opium du peuple", mais je suis certain que les Intellectuels en sont le virus.
C’est toujours la "trahison des clercs".
"Les poissons pourrissent par la tête" disaient les Chinois, dans les temps de leur sagesse.

Les races aussi se suicident. "Touche pas à mon pote !"...et laisse toi bouffer. Mieux: éduque ton pote, importe sa prolifique famille, donne lui ta science, ton savoir-faire, tes usines clefs-en-main, tes armes et un "beau" jour, les hordes jaunes ou noires ou bistres et même blanches déferleront... en attendant de se bouffer entre elles !
Je vois la société future comme une immense marée humaine, amorphe, pâteuse et inculte, encadrée, surveillée par une caste aristocratique du savoir, de l’intelligence et par conséquent
de la force, retranchée derrière des murailles virtuelles infranchissables.
De fait, une nouvelle aristocratie !

C’est exactement ce qu’a montré le film Zardoz, tellement prémonitoire.
Des sortes d’androïdes conditionnés, policiers-écolos, interviendraient à la moindre fumée suspecte, au moindre décibel anarchiste, à la moindre diffusion d’une image hérétique, au moindre déviationnisme par rapport à LA NORME - (Sainte Norme priez pour nous).
Seule régnera L’IMAGE. L’image officielle, concoctée et diffusée par l’Autorité. Elle sera l’aliment vital de cette marée humaine. Elle sera la Vie elle-même, puisqu’il n’y aura aucune autre réalité et que cette image sera tellement séduisante...

Ces hommes et ces femmes du futur - seront-ils seulement différenciés ? - vivront dans des capsules individuelles, enclenchées les unes aux autres comme un gigantesque “Légo” couvrant la surface de la planète, s’insérant dans ses profondeurs et s’élevant vers les étoiles.
Ils ne pourront, ni ne voudront en sortir, puisque leur vie sera là, toute en image, paradisiaque, colorée, parfumée, en relief, en sensations, modifiable à leur gré, au gré de leurs fantasmes ou de leurs vices et que “dehors” il n’y aura... rien !
Peut-être, la survivance de certaines connaissances du passé, des réminiscences génétiquement mal contrôlées, animeront quelques secteurs de cette masse humaine. Alors, il aura des vagues déferlantes vers les murailles protectrices du pouvoir, des tsunamis de révolte, vites réprimés, liquidés, au nom de l’ORDRE.
Revoir Fahrenheit 451.
Et ce sera le bonheur pour tous, dans l'égalité et la solidarité obligatoire à défaut d’être fraternelle, puisqu'il n'y aura plus de riches et que personne ne sera véritablement tout a fait pauvre...
A moins que les hommes ne continuent à se faire la guerre pour des programmes de télé ou des matchs de foot ou pour une quelconque religion réduite à un mode de vie, à des exercices artificiels, à du social, et à laquelle ils ne croient même plus ! - sans oser l’avouer....

La méchanceté, la cruauté, ne font que croître, amplifiées par toute cette technologie galopante, omniprésente.
Tous ces gens qui croient "savoir" et qui ne savent même pas qu'ils ne savent pas !
Tous ces gens qui "filtrent le moucheron et gobent le chameau" !
Et tous ces minables vaniteux, qui se donnent bonne conscience par socialisme interposé, sans admettre qu'ils pensent ainsi pouvoir annuler les conséquences de leur nullité, de leur inculture, de leur inefficacité bavarde, voire de leur paresse, de leur incapacité programmée à entreprendre, à prendre des initiatives, des risques, à "Cumplir", comme disait superbement Evita Peron.
"Tous petits, mais tous égaux !" - telle est notre devise...
"Panem et circenses" répond le Pouvoir - rien de moins, mais rien de plus !


Tout se passe pourtant comme si la société croissait indéfiniment par une alternance de mitoses et de phagocytoses...
La cellule vivante se scinde en deux pour former deux nouvelles cellules, parfaitement indépendantes, chacune étant constituée comme la cellule d'origine, avec noyau, et tous les accessoires.
Mais - et c'est là le point important - chaque cellule reconstitue sa membrane protectrice, sa peau, sa muraille de Chine.
Dans la société, le processus est le même, mais une fois cet arsenal de défense et de protection mis en place, la nouvelle cellule devient offensive : elle aspire à croître par phagocytose des autres cellules, devenues ennemies.
Les rapports entre groupes ne sont que des rapports de force !
Familles, associations, groupes sociaux, départements d'une entreprise, compagnies industrielles ou commerciales, groupes ethniques ou religieux et bientôt continents, ne développent entre eux que des rapports de force et ne songent qu'à se scinder ou à s'absorber.
Scission - Conquête - Absorption - Digestion - Scission....
La cellule conquérante grossit, vieillit, sa cohésion interne faiblit et le processus de mitose s'amorce en son sein !
Dans les groupes, cela se traduit par une succession de phases centralisatrices et décentralisatrices ...

Chaque phase est présentée comme un progrès définitif et irréversible - le fameux "sens de l'histoire"! - alors que la plus élémentaire observation des faits démontre que la phase suivante viendra nécessairement.
Les Nations deviennent continents.
Dans le même temps, les provinces, les régions ou plus exactement les entités ethniques redécouvrent leur identité historique, culturelle ou religieuse et cherchent à se séparer de leur Nation pour devenir indépendantes, c'est-à-dire Nations elles-mêmes... et cela commence toujours par la reconnaissance des patois et langues régionales, suivi par la musique et la danse.
Ce double mouvement est inéluctable et comme l'Homo Imbecilius ne veut pas l'admettre, cela entraîne un cortège de morts, de malheurs, de destructions, de ruines, le gâchis intégral.
C'est malin !

J'ai de plus en plus de mal à supporter cette bêtise humaine, qui vous englue, du matin au soir. Cet aveuglement, cette accumulation de petits problèmes inutiles, de temps perdu, de tâches qui ne servent à rien, de certitudes aussitôt remises en cause.
Cette nécessité constante de lutte et de suprématie.
Cette jalousie. Ces mesquineries. Cette agressivité et ce mépris pour les autres groupes.
Cette obligation de se défendre sans cesse.
Cette obligation d'attaquer pour survivre, comme les animaux..
Et, englobant le tout, cette angoisse latente: vais-je un jour mourir fusillé ? Torturé ? Explosé par un kamikaze fanatique ?
Vais-je pourrir dans un camp ? Vais-je voir disparaître ceux que j'aime ?
Vais-je devoir faire quatre heures de queue pour une paire de chaussures, ou pour un quignon de pain ? Vais-je être obligé de subir les cours d'endoctrinement du soir ? Vais- je devoir faire mon autocritique en public pour avoir fait carrière dans une de ces "multinationales" abhorrées ? Ayant été dénoncé, bien entendu, par ma dernière petite-fille ?...
Toutes choses qui se pratiquent assez couramment sur l'ensemble de la planète.

"Electricité, plus soviet", disait Lénine. En fait se sera plutôt : "HLM, plus télévision, plus réglementations", avec ou sans électricité !
Vivre dans un tableau de Buffet ? Non, merci !
Avez-vous seulement observé une foule ? Ces foules quotidiennes qui inondent les gares, les aérogares et le métro ?
Cela vaut la visite: Toute la laideur humaine en un seul lieu. Tous ces gens mal foutus, trop petits, trop grands, obèses, maigrichons, tordus, courts sur pattes ou montés en échasses, visages anxieux, mornes ou haineux, traits mous, teints blafards, mal fagotés. Des saris chatoyants sur des grolles éculées, des voiles sales cachant mal des visages gras, bouffis, des vestes avachies sur des jeans délavés et j’en passe...
Soudain émerge une belle fille, élancée, galbée, un corps d’amphore, une chevelure de feu. Tu la vois de dos. Elle se retourne et c’est l’horreur... visage revêche, con, des yeux de vache, des seins en chute libre...
Ces foules planétaires justifient le jugement dernier !

Là haut, dans la gouttière en zinc, un chat gris achève de déchirer le pigeon.
La pluie...

lundi 16 août 2010

Quelques nouvelles fleurs d'été















..................................Rose Philippe Noiret

Nénuphar................................................................








Hortensias de Bellerive...........................






Géraniums de Bellerive...........................................




....................................Pelargonium








Connaissez-vous celle-là ? Certainement pas...
car elle n'existe pas !........................................................................

samedi 14 août 2010

"SELF EXPLANATORY"


Les occidentaux sont-ils donc incapables de conserver
leur patrimoine industriel ?
Navrant !... Mais facile à expliquer...
Et la fierté britannique ?