jeudi 14 octobre 2010

Paradoxe sous un ciel étoilé

Depuis que l’homme pense (Homo sapiens), il s’interroge :

La création de l’univers, du vivant, Dieu, l’âme, la mort, l’au- delà, l’infini, l’éternité, etc…etc…

Hypothèses, opinions, discussions, chapelles, religions, conflits, fanatismes sont le résultat concret de ces interrogations, pour finalement admettre que l’homme ne sait toujours pas grand-chose, ou pire, croit savoir !

Le philosophe et scientifique allemand Leibniz (1646-1716) a posé une question qui situe l’interrogation à un niveau supérieur, je dirais même fondamental et qui place tous les autres thèmes au rang de détails collatéraux ! Cette question, la voici :

« Pourquoi y a-t-il quelque chose, plutôt que rien ? »


Ce « rien » fait froid dans le dos !

Peut-on imaginer la portée philosophique et métaphysique de ces quelques mots si simples ?

Encore que « rien » ne peut se définir que négativement par rapport à « quelque chose ».

S’il n’y a pas quelque chose, le mot rien ne signifie plus rien !

Pourtant ce « quelque chose » se voit, se palpe, s’analyse, nous enserre…

Et si ce n’était qu’illusion, que création abstraite ?

Mais l’illusion, c’est aussi « quelque chose » !

Bon, je vais me coucher…