samedi 31 décembre 2011

La tempête Joachim = déc.2011



Un nouveau fendeur de bûches performant

mercredi 21 décembre 2011

Esthétisme et typographie

Corollaire de ma profession, j’ai côtoyé le monde de l’imprimerie et des arts graphiques et j’ai toujours apporté un soin particulier au choix de la typographie.
La police de caractère est elle-même porteuse d’une partie du message,
ce que négligent nombre de publicitaires !
J’avais élaboré en son temps un code des caractères a privilégier selon
la nature du message, à l’usage de mes collaborateurs.
En fait je suis fasciné par la variété et la beauté de ces différents signes graphiques existant dans le monde.

Voici quelques exemples extraits du Cabinet des Poinçons de la Bibliothèque Nationale.
Malheureusement, une simple ligne de texte ne permet pas de juger de
la valeur esthétique d’une pleine page ou d’une pierre gravée qui se regardent comme un véritable tableau.


1-TIBÉTIN 9-PERSAN 17-CHINOIS
2- ARABE KARMATIQUE 10-SIAMOIS 18-ARABE DES 4 ÉVANGILES
3-CANARA 11-RUNIQUE 19-BIRMAN
4- BRÄMÏ 12-HÉBREU 20-KHMER
5-CYPRIOTE 13-GOTHIQUE ANCIEN 21-PALMIRÉNIENTAMOUL
6-GUJRÂTÏ 14-NINIVITE 22-SAMARÉITAIN
7-STRIAQUE 15-ÉTHIOPIEN 23-TAMOUL
8-PHÉNICIEN 16-PHAGS-PA 24-TURC


samedi 26 novembre 2011

images du passé



nostalgie des belles chasses d'antan
et de la rue du Regard - 1956

Jacques Lemerle et son maxi vénéré

Roch, Inès et le vénéré

dimanche 20 novembre 2011

Le billet du jour

Ah ! Monsieur Mélenchon !
Je ne vous apprécie guère et encore moins vos idées
d'un autre âge...
Mais là, bravo !
Vous êtes entré dans le panthéon des paroles historiques,
comme Mac Mahon et son vibrant "Que d'eau...Que d'eau !".
Qualifier un certain candidat politique, favori des français,
de "Capitaine de pédalo", ça buzz...

Ce qui me gêne, c'est que cela sous-entend que vous mettez les français
dans la catégorie des pédalos.
Dans cet univers maritime peuplé de croiseurs, de frégates, de corvettes,
de tankers, de porte-conteneurs géants, de porte-avions, de paquebots
de luxe et même de sous-marins atomiques, les français ne seraient
que des pédalos ?

Après tout, vous avez peut-être raison !
Principe de précaution tous azimuts, écologie sectaire restrictive,
culture du petit, société de la peur, apologie de la décroissance,
refus du risque, mépris de la richesse et de l'effort, égalitarisme, etc.

Oui ! Vous avez sans doute raison.

samedi 12 novembre 2011

vendredi 4 novembre 2011

Le tir-dans-le-pied

Ce peu glorieux résultat ne serait-il pas la conséquence
d'un sport national populaire, dans lequel les français
sont les champions: Le Tir dans le Pied ?

lundi 24 octobre 2011

mardi 18 octobre 2011

BLABLABLABLA......

BLA BLA BLA ....
Infos brèves et insolites, piquées un peu partout !

>>> Une multinationale alimentaire a lancé une publicité télévisée avec
bande-son adaptée à la perception auditive des chiens.
Elle avait aussi innové avec des affiches odorantes au parfum de sa bouffe pour cleps.

>>> Parlant de cleps, il semblerait que les enfants qui lisent à leur chien
apprennent plus vite la lecture que ceux qui ânonnent avec un adulte.
Face à Médor, l’enfant peut buter sur les mots sans craindre d’être jugé.

>>>
Des scientifiques américains et israéliens ont mis au point un moyen
de transformer la respiration contrôlée en signaux électriques, permettant ainsi
à de graves handicapés moteur à écrire et à piloter différents appareils et internet.

>>> Un ingénieur de la Ruhr vend par internet des ampoules d’une
“efficacité de chauffage de 95%.”
Dotées d’un filament et d’un culot à vis, (75 et 100 W)
Bien sûr, elles ne servent pas à s’éclairer puisque cette fonction est interdite
par les directives européennes... Gros succès !

>>> Un anatomiste allemand compte faire “plastiner” sa propre dépouille.
Cela consiste à remplacer les liquides organiques par une résine synthétique,
suivant une technique dont il est l’inventeur et dont il fait commerce.
Un poumon de fumeur se vend 3600 € et un testicule 360 €

>>>
La vie est courte. Nous allons tous mourir bientôt.
Si l’on veut agir, c’est maintenant !
Steve Jobs
Il a aussi dit : “Stay hungry, stay foolish”
Soyez toujours affamé. soyez toujours un peu fou.

>>> Un étudiant italien de 18 ans est accusé d’avoir volé un oeuf Kinder,
il y a deux ans.
Le commerçant porte plainte et refuse tout arrangement à l’amiable.
Le procès va s’ouvrir et coûtera quelques milliers d’euros aux contribuables !
98 patrons napolitains sont accusés d’association criminelle et de recyclage
de produits toxiques.
Après six ans de procédure, ils sont remis en liberté pour prescription !
Sans commentaires...

>>> Bangkok et la Thaïlande sont sous l’eau, pour une période assez longue.
Les inondés sont inactifs, s’ennuient, et ne savent pas quoi faire...
...à part une course en barque dans une bouillie fétide.
Réponse du gouvernement: le parachutage, par cinq hélicoptères, de milliers de
préservatifs pour éviter d’avoir à gérer un prévisible baby boom incontrôlable !

>>> Trois astrophysiciens ont reçus le prix Nobel de physique 2011,
pour avoir démontré que l’expansion prouvée de l’univers s’accélère sous
l’effet d’une mystérieuse ”énergie noire”, ou “énergie du vide” qui représenterait
près des 3/4 de la masse de l’univers !
L’univers terminera dans la glace...

>>> Des joueurs sur le web (gamers, en français) ont réussi en trois semaines
à décoder la structure d’une enzyme proche de celle du virus du sida.
Une énigme que n’ont pu encore résoudre les plus éminents scientifiques !

dimanche 16 octobre 2011

Images du jour

Archives familiales : POUPÉES CHINOISES
Origine familiale inconnue...
Vendues pour cause de détérioration progressive dans le grenier de St.Eloi
et manque de place pour les exposer.







dimanche 9 octobre 2011

La GUILLOTINE - édito

On va faire payer les riches…

Bravo !

C’est bien, ça.

C’est moral, c’est vertueux,

C’est égalitaire, se serait même écolo.

Robespierre n’est-il pas devenu écolo ?

Et puis c’est dans la pure tradition française

Et même dans le folklore.

Une tête dépasse…On la coupe.

Égalité avant tout., Na !

Ça peut aussi calmer les frustrations du bon peuple,

qui n’a jamais compris que s’ils ont du boulot,

C’est parce qu’il y a des riches…

À moins qu’ils ne soient fonctionnaires,

Et dans ce cas, le « riche », c’est l’Etat.

En théorie…

C’est quoi, un « riche » ?

C’est très subjectif : pour les uns, c’est le voisin

qui a une belle maison et une belle auto..

Pour les autres, c’est le riche plus riche

que moi, tu meurs…

Bref, la définition dépend de la lunette de visée.

N’est-ce pas cet héritier de Mao qui a mis la Chine

sur l’orbite « Enrichissez-vous ! »

Ces chinois ont tellement bien appris la leçon qu’ils

avalent la planète et vont finalement

se faire taxer, comme de vulgaires américains !



Cela dit, plutôt que de taxer les riches en versant

ce pactole dans la fosse commune des finances publiques,

pour financer des centaines d’associations inutiles,

des syndicats peu ou pas représentatifs,

pour qu’ils puissent mieux paralyser le pays et son économie.

Ainsi que tous ces guignols des « arts de la rue »

dont tout le monde s ‘en fout

et tant d’autres causes perdues,

sans compter évidemment

les « clients » du pouvoir…

Ne vaudrait-il pas mieux « taxer utile » ?

Soyons positifs.

Ne serait-il pas plus intelligent d’obliger,

par le biais fiscal, et non législatif, ces riches à investir,

à injecter leur trop plein d’argent et d’énergie,

dans l’économie productive ?

Dans une économie créatrice d’emplois ?

Et de richesse collective ?

Dans une économie capable de redresser

notre balance commerciale catastrophique

– car sur ce plan, nous sommes quasiment nuls.

Deux anecdotes édifiantes : N’êtes-vous pas profondément choqués par cette publicité TV pour une auto dont le seul argument de vente est:

« Achetez là…c’est une voiture allemande ».

Et souvenez-vous : cette mignonne petite 4CV qui voulait conquérir l’Amérique

et qui l’avait conquise… jusqu’au jour où elle cassait ses fusées dans les gros trous des routes américaines et refusait de transporter ses heureux acheteurs,

parce qu’il faisait trop froid !

Elle fut vite remplacée par les belles américaines chromées d’occasion

et par la coccinelle de WW.

Ce fut l’an 1 du naufrage de la qualité des produits

industriels français dans l’opinion internationale !…

J’ai toujours proclamé dans ma vie professionnelle, qu’en quelques instants

on peut ruiner une image de marque, mais qu’il faut des années pour la rétablir.

Ceci doit être encore plus vrai au siècle du fessebouc

et autres canaux de diffusion planétaire. Instantanée.

Bref ! Ne guillotinons pas les riches, mais utilisons plutôt leurs compétences.

Qu’ils soient les moteurs de l’économie, de l’export et de l’emploi.

Si ces riches, souvent partis du bas de l’échelle sociale,

sont devenus riches, c’est précisément parce

qu’ils ont eu la capacité de s’enrichir.

Je pense qu’un plus grand nombre de ces grands entrepreneurs devraient faire partie du monde politique et législatif, en remplacement de tous ces avocats (39),

médecins et apparentés (46), enseignants (plus de 60 !), sans compter les sages-femmes, les artistes, les vétérinaires, les pharmaciens, et les innombrables fonctionnaires. etc….pour seulement 18 chefs d’entreprises et industriels.

C’est notre vénéré Mythe-errant qui disait :

« La politique, c’est un métier »

Ok…mais pas n’importe lequel !

Et qu’enfin on enlève de la tête de nos franchouillards

Bobos-sociaux-cathos que « le business, c’est caca ».




vendredi 30 septembre 2011

La DÉFENSE


Trames et reflets



Vue du balcon de Bellerive 2


La nouvelle tour en cours d'achèvement

L'OASIS

BASCULE

Face aux difficultés économiques et à l'absence d'espoir à court terme,
l'opinion française bascule à gauche...
Face aux difficultés économiques et à l'absence d'espoir à court terme,
l'opinion espagnole bascule à droite...
C'est beau, la conviction !

lundi 22 août 2011

photo de la nuit

Blanche Neige, son mec et les 7 nains...


Je préfère encore les nains de jardin... beaucoup moins destructeurs !
Et puis ce ne sont que de vulgaires cochongliers dégénérés...mêmes pas bons !

samedi 20 août 2011

L'INTRUSE

- Fout le camp !
J’en ai marre !
Tu m’emmerdes !
- Non ! J’suis bien ici.
J’aime ton esprit. J’ai mes habitudes.
Et reconnais que je te suis quand même utile…
Et puis, tu ne peux pas te débarrasser de moi !

Mathieu était blême de rage.
Sa voiture fit une embardée et manqua de peu le camion qui arrivait en sens inverse.
Pourtant, ce jour-là, c’était bien lui qui conduisait, ce qui n’était pas toujours le cas, parce qu’Elle aussi aimait conduire et qu’il ne pouvait empêcher qu’Elle ne prenne le volant quand elle le voulait.

Un peu calmé, Mathieu réfléchit à son étrange situation.
Depuis quelque temps et dans certains moments de sa vie, il lui semblait perdre le contrôle de ses gestes ou de ses décisions.
Au début, il pensait que c’était la conséquence de la fatigue ; du stress de sa vie super active de cadre dirigeant dans une grande entreprise difficile.

Et puis il lui fallut bien admettre que sa volonté était dominée par une autre volonté plus forte, laquelle, parfois, prenait les commandes !

Cette emprise, en progression constante n’avait pas que des côtés négatifs.
Il arrivait que certaines de ses décisions ou attitudes soient contrariées et modifiées contre sa volonté, mais toujours dans un sens positif et favorable
à ses intérêts.
Il dut admettre qu’Elle avait une intelligence ou une lucidité supérieures à la sienne, ce qui diminuait sa capacité de résistance.
Finalement, Elle était sympa et une sorte de collaboration virtuelle s’instaura.

Mais le fait qu’il ne pouvait s’opposer à sa volonté était une offense à son ego, provoquant certaines disputes mémorables…

Le temps s’écoulait pour Mathieu, dans cette situation surréaliste.
Il s’habituait. Entre conflits, tentatives de s’affranchir et succès personnels grâce à Elle, une certaine stabilité régnait dans sa vie.
Il décida de lui donner un nom. Ce serait plus pratique !
Il lui en parla. Elle rigola.
- Mais enfin, Qui es-tu ? D’ou sorts-tu ? Que veux-tu ? Pourquoi moi ?
Autant de questions restées sans réponse.
Il décida de l’appeler Lilith, la biblique, l’autre première femme...

Mathieu vivait en célibataire, mais il entretenait depuis quelques années une liaison avec une charmante jeune femme, également cadre, dans une agence de communication.
Liaison calme et durable, faite de confiance, de goûts communs, d’une bonne entente sexuelle, sans que ce soit « le grand amour ».
Il se garda bien de lui expliquer ce qui se passait dans sa tête et de « l’existence » toute virtuelle de Lilith...
Malheureusement l’emprise de plus en plus pesante de celle-ci finit par intriguer la jeune femme.
D’autant plus que Lilith, probablement mue par une certaine jalousie, semait quelques troubles dans le comportement de Mathieu et en particulier lui ôtait une bonne partie de ses capacités sexuelles.
Les choses empirant, la jeune femme s’imagina que Mathieu n’avait plus d’attirance pour elle, ou bien qu’il avait une autre liaison.
Elle parla de rupture.

S’en était trop
Mathieu pris une décision désespérée.
Un coup de poker… C’était Elle ou lui…
Il partit avec sa voiture en rase campagne, sur une nationale déserte, laissant l’initiative de la conduite à Lilith qui ne demandait que cela.
Bonne conductrice elle pris de la vitesse, se fichant des règlements et des radars éventuels.
Alors Mathieu donna un brusque coup de volant qui précipita la voiture sur un platane de bord de route.
Sa tête éclata sous le choc.

Sur le siège passager, il y avait une toute jeune fille, intacte , avec un petit casque de cheveux roux, des yeux pailletés comme une peau de lézard vert ;
Elle s’étira, sorti difficilement de l’épave.
Elle se retourna et regardant Mathieu, elle murmura :
“ C’est malin…Maintenant, il faut que je me trouve un autre mec “.








mardi 9 août 2011

RE Bla Bla Bla

HISTOIRE BELGE

Le métro de Bruxelles diffuse de la musique d'ambiance
C'est bien.
Principalement des chansons françaises.
C'est pas bien.
Alors les néerlandophones crient au scandale. Normal.
Réponse du métro : le public aime les chansons françaises,
mais pas les chansons flamandes, d'ailleurs peu connues.
Re protestations véhémentes...
Alors, on ne diffuse plus que de la musique anglo-saxonne, en anglais !
Logique, non ?

GUM...GUM...

Les Français sont les champions de la plus faible consommation
de brosses à dents.
En revanche, ils sont numéro 2 pour le mâchage de gomme, derrière
les Américains, avec 6 milliards de chewing-gums par an !
Un Anglais a inventé une gomme biodégradable qui ne colle pas.
Terminés les gags de la semelle collée.

RADARS & Cie

Une idée toute simple,
à l'intention des fonctionnaires de la sécurité routière...
Ces responsables perspicaces ont découvert que les véhicules freinaient
à l'approche d'un radar et accéléraient au-delà des limites permises,
dès le "danger" dépassé.
Ce qui prouve que les conducteurs sont aussi malins que les rats !
Cela fait désordre...
Alors on invente des tas de trucs qui alimentent des controverses stériles
et des polémiques sans fins.
Permettez-moi de suggérer une petite solution toute simple et gratuite:
Au lieu de placer les équipes volantes avec leurs jumelles-radars,
derrière un coin de mur ou un coquelicot, il suffirait que de temps en
temps, ils aillent se placer 3 ou 400 M au-delà des radars officiels !
Croyez-moi, effet garanti.
D'accord, c'est vache...

ENERGIE-CANARD

Il paraît que dans notre sud-ouest, en Dordogne, les agriculteurs carburent
à la graisse de canards.
Avec une adjonction d’alcool et de d’hydroxyde de potassium, ils obtiennent un
liquide couleur « canard gras » fluorescent, mélangé à du gazole.
Et ça roule !

UNE PRINCIPAUTÉ DE PRÉCAUTION

Une communauté réduite aux caquets ?…À moins que la France ne soit devenue
une principauté de précaution !
On n’avance plus un pied sans se demander si l’autre suivra.
(Ph. Bouvard)

PAROLES D'UN SAGE

C'est Benjamin Constant qui a dit :
"Prions l'autorité de rester dans ses limites.
Qu'elle se borne à être juste.
Nous nous chargerons d'être heureux."

samedi 6 août 2011

mardi 2 août 2011

Le globe noir

Jérôme Boch, petit radio-électricien juif, installé depuis depuis de longues années à Puteaux (France), lut en quatrième page de son quotidien habituel, que l'Amérique. s'interrogeait sur certaines anomalies apparues dans la comptabilité du stock de matériaux radioactifs militaires détenus par les U.S.A.
Il n'y avait que deux hypothèses possibles : ou il s'agissait d'un impardonnable bug informatique, ou bien une certaine masse de ce stock avait réellement et mystérieusement disparu.
Cette dernière hypothèse semblait prendre corps dans l'esprit du grand public, confortée par l'attitude embarrassée des autorités, les explications fumeuses des porte-parole accrédités et de la presse et la nature même des matériaux concernés. Il est vrai aussi que cette hypothèse était beaucoup plus excitante !

Jérôme Boch était petit, falot, timide, gris, terne, mais bon technicien et assez débrouillard - ce qui n'est nullement contradictoire - et puis, il avait des idées, parce qu'il était un peu poète. Et quand il avait une idée, il s'y accrochait comme un naufragé à sa bouée.

Son meilleur copain de toujours, un peu plus jeune, un peu barbu, un peu anar, un peu bigleux, était un excellent employé d'une agence d'Import-Export. Totalement intégré au "système", dans la mesure où il rêvait de devenir un brasseur d'affaires, ayant conscience de sa propre valeur, mais tellement rôdé aux délicats mécanismes du commerce international, qu'il avait peu de chances d'évoluer dans son Entreprise, étant trop précieux, précisément là où il était.
Il s'appelait Derrik Petrokian, ce qui impliquait de toute évidence une migration orientale, ayant suivi la grande ligne de fracture eurasiatique de l'écorce terrestre. Cela expliquait en outre, son astuce et son sens inné des "affaires".

Le troisième larron était... un larron. Petit loubard de banlieue, mince comme une asperge, vif, débrouillard, prêt à tout, ambitieux, il attendait la réussite financière et la consécration médiatique, sous la forme d'un "grand coup".
Titi rêvait de troquer son sobriquet habituel pour quelque chose de plus valorisant, comme "le Cerveau" (il connaissait ses classiques...) tant il était persuadé d'en avoir l'envergure.
En attendant ce jour faste, l'État Civil et le Commissariat local ne le connaissait que sous le nom de Jean Latriche.
En fait, sa qualité primordiale était son manque de scrupules, ce qui peut être considéré comme un défaut en quantité limité, mais devient un facteur diablement positif à partir d'un certain degré.

Ce trio de bons copains n'avait apparemment aucun facteur de cohésion.
Cependant, une enquête superficielle aurait pu faire découvrir:
1°, qu'ils étaient tous les trois amateurs de pétanque. 2°, qu'ils participaient aux mêmes concours de pêche-au-coup, du côté de Villeneuve-Saint-Georges. 3°, qu'ils habitaient dans la même ruelle provinciale du vieux Puteaux, à quelques pas de la Seine.

Une enquête plus approfondie aurait décelé qu'ils se partageaient - alternativement - les faveurs, essentiellement charnelles, d'une fleuriste gironde, experte, maternelle, discrète et parfaite cuisinière.
Situation qui ne manque pas de créer des liens indéfectibles.
Bref, de vrais copains !

Jérôme Boch, donc, après avoir pris connaissance de cette information, primordiale, sentit son cerveau grésiller jusqu'à l'apparition d'une sorte de lumière. C'était l'Idée.

Idée qui se matérialisa par la présence d’un gros ballon en plastique rigide, d’environ 60 cm de diamètre qu’il avait récupéré avec ses copains dans les détritus laissés par un petit cirque ambulant, dans un proche terrain vague.
C’était une belle boule d’un noir brillant, qui avait dû faire partie d’un décor, ou bien d’une attraction.

Je passe rapidement sur le mûrissement de l'Idée, sa mutation en idée-force, en énergie motrice, sa communication aux deux autres membres du trio, son acceptation totale dans un consensus fraternel, facilité par quelques rasades de pastis et son parachèvement.

L'idée se transforma en plan d'action précis, structuré et parfaitement décomposé en actions séquentielles, au cours de séances de "créativité" qui auraient pu servir de modèle aux marchands de séminaires spécialisés de l'intelligentsia du Business !

Le Ricard fournissant le carburant nécessaire à cette hyper activité intellectuelle.
Pour plus de commodité et afin que les facteurs matériels et terre-à-terre ne viennent perturber le haut niveau de ces discussions, celles-ci eurent lieu de plus en plus fréquemment dans l'intimité douillette de la fleuriste, laquelle percevant confusément la confidentialité du débat et l'incongruité de sa présence, mitonnait des cassoulets et des goulaschs, qui venaient mettre un terme à une séquence définie de cette gestation.

Enfin, le Plan fut tout à fait au point et se célébra par une extraordinaire séance de galipettes collectives et spontanées, qui n'avaient de païennes que la nudité des corps entremêlés, car la profusion des velours, des satins, des dentelles, des poupées de chiffon et des chromos sulpiciens sur les murs, gelait toute assimilation à une quelconque fresque antique et pompéienne.

Après une longue journée de repos compensateur, nécessaire et bien mérité, le trio entreprit l'accomplissement de la première phase du Plan.

Titi fit appel à son réseau et dota les deux compères de "papiers de substitution", incluant les passeports.
Jérôme se lança dans la conception et la fabrication d'une "machine" dont les éléments constitutifs provenaient d’un “casseur” local et dont l'apparence externe évoquait, pour le profane, du matériel sophistiqué. Un expert aurait déterminé que c'était un très bel appareillage électronique, parfaitement fiable entourant le beau globe noir, dont l’utilité ne paraissait pas évidente !
En réalité, ce globe avait été rempli de sable à l’aide d’un entonnoir, par un petit trou !

Le tout était monté dans un châssis en cornières de fer, habillé extérieurement d'un grillage à grosses mailles. Cela avait finalement l'aspect d'une cage rectangulaire, facilement manipulable par les engins de levage.
Une plaque peinte indiquait seulement quelque chose comme "Strumpf-blic K-2. N°..."
Officiellement, l’engin fut défini comme Appareil expérimental pour la détection et l’étude des bancs de Pagellus Gracilis en eau profonde, ce qui avait une connotation écolo rassurante qu’aucun fonctionnaire normalement constitué n’irait vérifier !

Bien sûr, la fabrication de cette machine d'apparence hautement technique, mais de fabrication artisanale, avait nécessité quelques capitaux dont le petit radio-électricien de Puteaux était loin de disposer. Dans ce domaine également, Titi Latriche s'était avéré être un collaborateur efficace, en pratiquant sans grands risques, quelques "casses" régionaux, suffisants pour alimenter la caisse commune, mais restant astucieusement à un niveau modeste, pour ne pas déclencher des réactions en chaîne dangereuses. De la routine !

Pendant tout ce temps, Derrik Petrokian déployait une intense activité commerciale, passant des commandes, établissant des documents, téléphonant à ses correspondants étrangers. Tout ceci, bien entendu, en marge des activités de la société qui l’employait, Ses excellentes relations dans l'Administration des Douanes, lui furent un aide précieuse.

Toute l'intelligence du Plan résidait dans cette donnée fondamentale: l'impossibilité, pour un enquêteur, de remonter jusqu'au fabricant de l’engin.

En revanche, l'existence physique du "Strumpf-blic K-2" était largement matérialisée, dont une grande étiquette “très fragile - matériel scientifique” garantissait l’inviolabilité.

La palette supportant l’engin fut enlevée par l'entremise d'un camion de location et injectées dans le circuit commercial, patiemment préparé par Derrik.

Cette opération, nécessairement discrète, fut facilité par le fait que l’ engin avait été assemblé et conditionné dans un entrepôt dépendant d'une ancienne sucrerie désaffectée de la banlieue sud. Les séances de pêche à la ligne, fournissaient un alibi suffisant..

La phase 2 du Plan était achevée.
En toute légalité et visibilité, une "Strumpf-blic K-2" avait pénétré dans New-York et avait rejoint sa destination finale, dans un box en sous-sol, loué, situé non loin de la gigantesque tour de 500 mètres qui avait été construite à l’emplacement du défunt World Trade Center.

En fait, notre trio repris discrètement l’engin quelques jours plus tard, avec un petit pick-up bâché de location et prenant la route vers le sud, au hasard, ils démontèrent leur chef d’oeuvre dans un lieu discret et balancèrent les pièces dans la mer, du haut d’un promontoire. Enfin ils brûlèrent le ballon de plastique noir.
Et notre trio de copains retourna en France.

Tout était maintenant en place pour le démarrage de la phase 3 du Plan.

Jérôme s'isola. Il aménagea une sorte de petit bureau confortable, dans le fond de son atelier, là où personne ne pénétrait jamais.
Il le baptisa "QG de l'opération", ferma les stores et se mit à écrire au stylo feutre.
Il établit d'abord une liste de destinataires. En fait tous les dirigeants des grandes nations de ce monde. Les leaders de fait ou de droit. Il y ajouta le Secrétaire Général de l'O.N.U. et en copie "pour information", un certain nombre de personnalités importantes, par leur notoriété ou leur influence réelle, sur la scène politique internationale : le Pape, les patrons des grands organismes financiers internationaux et de l’union européenne.
Il compléta sa liste par quelques “people” de niveau international.
Satisfait, il rédigea sa première lettre, car il n’était pas question d’utiliser l’internet ou le téléphone, ou même un ordinateur !
Mieux encore, il se servit d’un papier acheté directement et anonymement dans une petite papeterie de Bruxelles.
Toutes ces missives furent postées dans différents pays d’Afrique du nord par Derrik Petrokian, au cours de sa tournée de prospection.

«Monsieur le Président (ou toute autre formule convenable). Je vous informe que notre Organisation, animée exclusivement par des sentiments humanitaires, a dissimulé au cœur de New-York une bombe miniaturisée, d’une puissance terrifiante, mise au point par des scientifiques de haut niveau, membres de notre Organisation secrète internationale. Cette bombe est reliée à un système permettant de déclencher un processus irréversible d'explosion, lequel fonctionnera à toute tentative de neutralisation. D’autres bombes de même type ont été placées dans les plus grandes métropoles de la planète. La gravité de cette situation ne vous apparaîtra sans doute qu'avec la certitude de l'existence et de la présence effective de cette menace. Vous trouverez, en annexe, Monsieur le Président, copie de toutes les pièces justifiant cette présence à NY.
La simplicité de cette bombe, sa petite dimension, la fiabilité de son système de mise à feu, sa parfaite dissimulation, s'ajoutant à la modestie, la prudence, la rigueur, la foi de notre groupe, sont autant de facteurs qui rendent dérisoire et suicidaire toute enquête, toute intervention pour neutraliser notre action. Notre objectif ? Forcer les Gouvernements légaux ou de fait, cohabitant sur cette malheureuse planète, à prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la rendre vivable ! Mais l'expérience présente et l'Histoire démontrent que vous ne pourriez jamais y arriver sans une contrainte formelle. Nous vous communiquerons des directives globales et des directives ponctuelles, d'application nationale ou régionale. Nous procéderons par paliers successifs, sans hâte, ni précipitation - le monde ne s’est pas fait en un seul jour !... Nous n'avons pas d'idéologie. Nous n'appartenons pas à un quelconque système. Nous ne sommes ni de "droite", ni de "gauche", ni d'ailleurs. Notre seule justification : l'efficacité au service d'une seule cause, non pas le bonheur de l'homme - ce qui serait trop ambitieux - mais tout simplement, les conditions de leur bonheur ! Voilà ! Vous avez tout loisir pour méditer, réfléchir, enquêter, paniquer, conférer avec vos équipes de responsables et vos collègues des autres pays, jouer le jeu, honnêtement, ou encore, ne pas nous croire...

Bientôt, vous parviendront les premières directives. Nous vous donnerons un délai raisonnable pour aboutir. Nous savons que ce sera long, tout au moins tant que cette nouvelle dynamique ne sera pas insufflée dans l'esprit des équipes dirigeantes des différentes nations, en lieu et place de leur sordide ambition personnelle et de leur démagogie structurelle. L'essentiel est d'avancer. Nos messages seront signés de cette fleur, que nous avons choisie, simplement parce qu'elle est jolie.»

Jérôme relut sa lettre plusieurs fois, s'étira de satisfaction, ralluma son mégot-maïs desséché, fit quelques pas pour se dégourdir les jambes, se versa un petit verre de son Chiroubles affectionné, se rassit, toussota et entreprit de dessiner une fleur stylisée qui ressemblait à une fleur de lys, dépourvue de sa rigueur classique :

Content de lui, il termina la soirée dans les bras tièdes et câlins de la belle fleuriste, entre lesquels il s'endormit, bercé comme un bébé, rêvant d'un monde idyllique où tous les habitants du monde, couronnés de fleurs, se donneraient la main dans une ronde joyeuse et sans fin...

Dès le lendemain matin, Derrik Petrokian, qui avait quelques lettres, traduisit ce solennel message en latin de cuisine, afin de lui donner un aspect noble et en quelque sorte historique et Titi Latriche s'embarqua pour Amsterdam, dans le cadre d'un "Week-end au pays des tulipes et des moulins", organisé par la section locale de l'association "Culture et Tourisme Prolétariens".
Toutes les copies de la lettre furent effectuées à Amsterdam même, sur un photocopieur self-service de supermarché. Rien ne fut laissé au hasard !

Enfin, la missive contenant les "Directives de base" fut rédigée et envoyée à son tour.


DIRECTIVES DE BASE - PHASE 1
Article 1 - Supprimer immédiatement toute forme de torture, sur l'ensemble de la Planète. Nota : Une Commission d'enquête ayant tous pouvoirs, devra être constituée sous l'égide de l' O.N.U. Cette première directive sera applicable sans aucun délai et tout manquement relevé, dénoncé par la Commission et non puni, provoquera l'explosion de la bombe.

Article 2 - Cesser toute fabrication et tout commerce d'armements dans tous les pays. Il est évident que cette mesure risque de provoquer un accroissement massif du chômage dans certains pays. Qu’à cela ne tienne ! Nous tolérerons pendant un certain temps nécessaire que les pays concernés poursuivent la fabrication des armes de guerre, dans la mesure où des chômeurs seront employés à la destruction de ces armements. Une autre Commission de contrôle sera également instituée par l'O.N.U., et aura autorité pour visiter les usines d'armement et les arsenaux. (Il est grand temps que le Grand Machin de New-York serve à quelque chose...).
Néanmoins, chaque nation pourra conserver une petite armée de parade, dotée exclusivement d'armes blanches, pour la beauté des défilés et l'entraînement sportif d'une jeune élite. Les armes de ces troupes de parade seront obligatoirement en bois, ou en tout autre matière biodégradable. Les explosifs présentement stockés, seront consommés lors de grandes fêtes pyrotechniques, que les Gouvernements organiseront dans toutes les villes du monde, pour la plus grande joie des populations et pour célébrer l'Ere Nouvelle.

Article 3 - Une Commission Scientifique, d’experts de haut niveau, sera constituée afin de déterminer le ratio démographique idéal pour chaque nation. Feront partie de cette Commission des sommités mondiales de diverses discipline - y compris des experts en économie - Délai: 6 mois. Nous réglerons ensuite le déséquilibre démographique actuel et l'anarchie explosive qui règne dans ce domaine.

Article 4 - Une autre Commission Scientifique de haut niveau sera chargée de proposer des solutions au problème des personnes nuisibles ou socialement irrécupérables. Si la torture est absolument inacceptable, la peine de mort est un pis-aller d'une autre époque, indigne de l'espèce humaine et l'emprisonnement définitif une solution trop incertaine et trop coûteuse pour la communauté.
Les travaux de cette Commission porteront sur les moyens de "geler" cliniquement ces personnes, afin de les ranger proprement dans les tiroirs de locaux ad-hoc. Cette solution est sûre, économique et dissuasive. ( Bien que farouchement critiquée - on ne sait pourquoi - par Jean Latriche ! ).

Article 5 - Chaque nation pourra conserver ses valeurs morales, religieuses et culturelles propres, sa structure sociale et son régime politique .
Mais elles devront cesser toute tentative pour imposer ces mêmes valeurs et structures à d’autres nations ou groupes humains. En contrepartie, l'O.N.U. veillera tout particulièrement à diffuser massivement et universellement, le "bilan" des différents régimes : résultats économiques, création de richesse , partage social, modes de vie, degré de liberté individuelle, etc... afin que les citoyens de la Planète puissent comparer et trouver eux-mêmes le meilleur système politico-économique, en enterrant une bonne fois pour toutes, les "ismes" actuels, inefficaces et dépassés.
L'application de ce premier train de Directives Générales nous parait suffisant, dans une première étape. Dans une deuxième étape, nous réglerons des problèmes plus spécifiques. D’autres directives vous permettront de résoudre tous ces multiples conflits régionaux sans perdre la face, puisque les solutions vous seront imposées! Nous sommes convaincus, qu'une fois lancée, cette dynamique nouvelle vous fera accomplir des miracles, que vous trouverez bien, vous-mêmes, des solutions nouvelles appropriées et que notre intervention se fera de moins en moins fréquente.

Et surtout, n'oubliez jamais... nos petites bombes seront toujours là, pour vous rappeler à vos devoirs. Nous veillerons !

La panique qui s'ensuivit dans les chancelleries et dans les sphères gouvernementales fut indescriptible. Les effets n'en furent pas perceptibles immédiatement, bien sûr, car les menaces de cette sorte se produisent de temps en temps et sont généralement l'œuvre de plaisantins débiles, d’extrémistes fanatiques parfaitement répertoriés ou d'agitateurs professionnels, peu capables de mettre leurs menaces à exécution.
Mais cette fois, il fallait se rendre à l’évidence : l'ampleur du plan, son universalité, la matérialité des circonstances, convainquirent rapidement les Gouvernements de la véracité des preuves fournies, de la réalité de la menace, de l'imminence du danger et de la puissance de cette mystérieuse Organisation occulte, qui tirait les ficelles.

Il fallait bien maintenant définir de toute urgence une politique commune, établir un consensus global sur l'action à entreprendre, les réponses à donner à cet ultimatum, tout en essayant de garder le secret le plus absolu, aussi longtemps que possible, en raison des conséquences incalculables, mais parfaitement prévisibles, que la divulgation de cette situation pouvait provoquer dans les populations directement concernées. .............................................................................................


Jérôme Boch s'exerçait à pointer quelques boules, en échangeant des propos anodins avec Titi.
Ils attendaient Derrik pour commencer leur partie de pétanque, sur leur terrain habituel, en contrebas du boulevard circulaire de la Défense. Derrik avait pour mission de parcourir la presse du jour, pour le cas où quelque information apparaîtrait sur "l'affaire", ou peut-être même, quelques déclarations officielles ou messages destinés à “l’Organisation”.
Entre eux, ils n'en parlaient pas, soucieux, peut-être inconsciemment, de ce qu'ils avaient déclenché et qui les entraînait maintenant comme un torrent sans retour.

De loin, ils virent arriver Derrik Petrokian.
Tout de suite, ils comprirent que quelque chose de grave venait de se passer.
Derrik, hagard, essoufflé, trébuchant, leur jeta un journal et ils se laissèrent tomber sur un banc, anéantis.

Par terre, dans le vent qui l’entraînait le quotidien étalait son titre, énorme, noir, incroyable :


Ben merde alors, merde, merde, merde alors…
répétait Jérôme, inlassablement.
Merde, lui répondit Jean Latriche... C’est pas nous ! On a rien fait ! rien fait du tout !

... et le vent emporta le journal.

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Quelques semaines plus tard...
Des émissaires de la CIA, accompagnés de quelques barbouzes des forces spéciales françaises arrêtèrent sans ménagement notre trio de pieds nickelés, qui fut embarqué à la barbe de la police française et transféré incognito dans un avion militaire américain en direction des USA.
Au centre des décombres de NY, les enquêteurs avaient particulièrement passé au peigne fin le lieu du box loué qui élevait déjà quelques soupçons et en grattant la terre mêlée de cendre, ils ont trouvé un mégot de cigarette.
Le laboratoire consulté a identifié avec quelque difficulté une Gitane-maïs, espèce inconnue aux U.S.A., mais référencée dans le tabagisme Fançais.

On en conclut que cet inoffensive boule noire administrativement identifiée devait être la bombe elle-même, déposée là par des terroristes hexagonaux.
Un patient travail d’enquête, appuyé par la découverte de la présence de notre trio sur le sol américain, peut de temps avant l’évènement, permis l’identification de ces redoutables assassins.

Leur procès est en cour actuellement.
Dans la rue, des milliers de gens crient leur haine et leur soif de vengeance....


Récit écrit dans les années 90, modifié et réécrit en 2011.





jeudi 21 juillet 2011

la photo du jour



Qui peut me dire quel est cet horrible niard mûtant extra terrestre ?

D'ailleurs, il s'enfuit......

lundi 4 juillet 2011

Vocables fantômes

Il est évident que nous sommes manipulés par les médias, avec la complicité
du monde politique et administratif.
Ceci peut être prouvé par des mots que l’on ne prononce pas et que l’on
ne lit pas !
Pourtant, ces mots correspondent exactement à des réalités concrètes.

Des exemples ?
Beaucoup de Français sont « assujettis » à l’ISF , que toute l’Europe pragmatique
a rejeté.
Cet impôt est un déni du droit de propriété, puisque le redevable est contraint
de racheter progressivement ce qui a déjà été acheté ou hérité, et qui a déjà fait
l’objet de toutes sortes de taxes !
Cela est d’autant plus perceptible pour les « œuvres d’art » ou les bijoux,
provisoirement exonérés, souvent achetés par passion.

Dans le cas de l’ISF, le mot fantôme est LOCATION.
Ce n’est plus une propriété, mais une sorte de location, puisque vous êtes dans
l’obligation de payer tous les ans une partie de sa valeur, pour être autorisé à
conserver votre bien !
…Avec cette différence aggravante que si vous ne pouvez plus payer votre impôt,
vous n’avez plus qu’à vendre à un plus riche que vous !

Un deuxième exemple des mots fantômes :
C’est le vocable COMMUNISME.
On le lit rarement et on ne l’entend plus !
Il semble avoir disparu du langage médiatique et même du langage courant.
Bien sûr, on l’évoque de temps en temps quand on parle de ce groupuscule
ringard appelé Parti Communiste ou éventuellement pour évoquer
la Chine communiste.
C’est d’ailleurs les Chinois eux-mêmes qui prononcent le mot !
Pourtant !
Nous sommes rentrés dans une ère dominée concrètement par la pensée
communiste, basée sur le collectivisme versus l’individualisme, et aussi
sur la mainmise de l’État sur l’économie et la finance.
Tout devient collectif !…
Collectivités, transports collectifs, communautés de ceci, de cela, associations,
collectifs d’actions revendicatrices, class actions, réseaux sociaux, etc…etc…
Sans oublier la mondialisation, but ultime revendiqué par l’idéologie communiste.
Bien sûr, un communisme pacifié, teinté d’écologisme et de ce que l’on appelait
dans un temps lointain : la charité, devenue solidarité !
« L’homme-au-couteau-entre-les-dents » a disparu.
Le vocable Communisme se fait rare, mais les faits sont là et la ruche humaine
n’est pas loin !…

Autre exemple :
Les « experts » ont découvert – après tout le monde – que la fatigue est une des grandes causes d’accidents de la circulation.
J’ajouterais que c’est aussi vrai pour les accidents de la vie courante !
Plus récemment ils ont ajouté la « somnolence », laquelle effectivement n’est pas forcément liée à la fatigue.
Là-dessus d’autres experts vous balancent des analyses et des recettes hautement scientifiques pour vaincre l’hydre de la somnolence.
En revanche, le mot tabou, le mot fantôme qu’il doit être inconvenant de prononcer est DISTRACTION, elle-même fille de l’ennui.
Somnolence ou pas, c’est la distraction qui guète tout conducteur conduisant (pardon : roulant) à 50 ou 70 Km/h sur plusieurs kilomètres d’une route droite ou sur une autoroute à 110.
Distraction non seulement favorisée par le contrôle du compteur, le repérage des flics et des radars, les différents écrans mis à sa disposition, mais aussi par l’attirance toute naturelle
vers ce qu’il y a de chaque côté de la route et que, maintenant, il a tout loisir d’observer !

Ces mots-là, et quelques autres ne sont pas politiquement “ corrects “
En revanche, vous pouvez toujours vous gargariser en bonne compagnie avec des mots très tendances tels que : sociétal – incivilité – vintage – buzz - pays émergents, lesquels ont déjà émergé, puisque le tiers-monde, maintenant, c’est nous.

L'AUTO: Symbole de l'individualisme, personnel ou familial. (ext:N.Y.Times)


L’Affaire

Trop tôt et imprudent pour tirer des conclusions sur le tournant annoncé du procès de DSK., après ce mouvement de bascule trop rapide dans les deux sens, démontrant surtout la culpabilité de la presse et le panurgisme de l’opinion.
Néanmoins je ne veux pas laisser passer cette actualité sans évoquer une conséquence stupéfiante de « l’affaire DSK »

Cette modeste petite immigrée Guinéenne noire, pauvre, de l’ethnie peule, que son récit soit vrai ou faux, a probablement et sans même en avoir conscience, changé la future histoire de France !…

La créativité du destin est immense quand il s’agit de mettre des petits cailloux dans les pompes des grands de ce monde, avec toutes les conséquences directes ou prévisibles dans la destinée d’une nation. !

La photo du jour


Du temps de nos vacances provençales...en 1961

mardi 28 juin 2011

BLABLABLABLA......

Qui a dit ?
Sans le pouvoir, les idéaux ne peuvent être réalisés.
Avec le pouvoir, ils survivent rarement !
Fidel Castro

Qui a dit ?
Les statistiques c’est comme la mini-jupe,
Ça dévoile beaucoup de chose, mais ça cache l’essentiel !
Charles De Gaulle

Qui a dit ?
Quoi de plus érotique qu’une belle jambe de femme
Dont on ne voit pas la fin… vers le haut.
Qui ?

Histoire “ belge“
« Pourquoi tu mets un verre vide sur ta table de nuit ? »
« Pour le cas ou j’aurais pas soif… »

Tous fonctionnaires ?
66% des Français verraient bien leur enfant devenir fonctionnaire.
Et l’on croyait que les fonctionnaires avaient une mauvaise image !

Théâtre versus Cinéma
Le théâtre est toujours au-dessous du réel.
Le cinéma va au-delà du réel.

Tatouages et convictions politiques
Une enquête récente a révélé que :
Chez les militants lepénistes, on compte = 25% de tatoués
Chez les Verts = 14%
Au NPA = 13%
Au Front de gauche = 10%
Au PS = 8%
et à l’UMP = 6%
Mais on ne connaît pas la corrélation avec le militantisme politique.

Les passagers du TGV en chiffres
Saviez-vous que :
Ceux qui se trompent de trains sont = 9%
Qui descendent avec la valise d’un autre = 2%
Ceux qui oublient de remonter dans le train = 4%
Ceux qui ratent leur gare d’arrivée = 6%
Ceux qui téléphonent = 81%
Ceux qui racontent leur vie = 52%
Ceux qui encombrent avec leurs bagages = 52%
Ceux qui sentent mauvais = 51%
Ceux qui mangent = 42%
Ceux qui tiennent à engager la conversation = 36%
Ceux qui se sont disputé = 7%
…Et qui ont pleuré = 12%
Et, bouquet final : 6% y ont connu le coup de foudre !

mardi 14 juin 2011

vendredi 27 mai 2011

Intelligence + Electricité



Lénine définissait la civilisation idéale sous cette formule choc :
SOVIET + ELECTRICITÉ.

Les soviets sont en théorie la préfiguration de la fameuse « démocratie participative » chère à notre très angélique Ségolène.
Signe de civilisation ? Je pense plutôt à l’émergence d’un pouvoir populaire favorisant l’émotivité et les plus bas instinct de la foule.
La démocratie parlementaire, loin d’être parfaite, a le mérite d’introduire un filtre salutaire dans le système, face à une opinion publique orientée, manipulée, par une médiatisation croissante et toute-puissante « le quatrième pouvoir ».

L’électricité, c’est-à-dire l’énergie matérielle, est en revanche le moteur essentiel de toute civilisation.
Les beaux esprits proclament que la vraie civilisation n’est pas matérielle, mais spirituelle.
Bien sûr, cela donne bonne conscience, mais je ne pense pas que cette opinion soit partagée par tous les pauvres gens de la planète qui n’ont ni logement, ni eau, ni chauffage, et souvent, ni bouffe !…
Et ils sont nombreux.

Tous ces écolos-bobos et les attardés de 68, qui militent pour la décroissance et l’économie généralisée, sans oublier l’incontournable « principe de précaution » influencent malheureusement les divers gouvernement et sont responsables d’une décadence de notre civilisation.

Prenons l’exemple de l’eau.
L’eau est présente partout, même dans les déserts.
Ce qui manque, ce sont les forages, les pompes et les tuyaux.
D’où le besoin essentiel d’énergie et d’énergie électrique.
Ne pas laisser couler l’eau quand on se lave les dents ou les cheveux et prendre une douche au lieu d’un bain sont des recommandations débiles.
C’est une attitude d’auto culpabilision de gosses de riches !
Ce sont probablement les mêmes censeurs qui dépensent des fortunes en spas et autres hydrothérapies !

Le bain n’est pas seulement une affaire de propreté.
Pour moi, c’est un moment de détente, de relaxation, avec la possibilité de faire le vide dans son esprit et de méditer sans être dérangé.
C’est une véritable source d’inspiration et ce n’est pas Archimède qui me contredira !

Autre exemple : La motorisation électrique.
Tout le monde s’emballe. La voiture électrique, c’est l’avenir.
Les transports urbains s’équipent.
Bon ! Mais quelle source d’électricité va satisfaire l’énorme accroissement de consommation que cette évolution implique ?
Et quid des batteries ? Lourdes, bouffeuses d’espace, composées de matériaux rares et polluants…Nécessitant de l’énergie pour les fabriquer et les détruire.

Non ! Les économies, les restrictions, ne sont pas des vertus civilisatrices.
Il faut au contraire produire et consommer plus d’énergie électrique, car rien n’est possible sans la « fée Électricité ».
Sur ce point-là, Lénine avait raison.

Bien sûr, il convient de s’affranchir des énergies fossile limitées et pour cela toute l’intelligence de l’homme doit se mobiliser.
Hydraulique, solaire, éolien, marées, houle, nucléaire, peu importe…

C’est le plus grand défi du futur.
L’intelligence créative et l’électricité sont les moteurs de la civilisation et du simple bonheur de l’espèce humaine.

Prenez un bon bain pour y penser…