vendredi 21 mars 2008

LE PRINTEMPS... VITE !



le désir

CRÉATION DU VIVANT - 6

L’ÉVOLUTION
Un autre thème de réflexion s’impose.
A supposer que l’être humain soit probablement le seul à avoir conscience de lui-même, de son existence et à se poser des questions sur son origine et son futur, comment se fait-il qu’il n’ait aucune conscience de sa propre évolution ?
Il est admis que l’évolution des êtres vivants n’est pas un processus continu, mais procède par saccades, par mutations successives, dont les étapes et l’objectif sont éminemment variables. Par conséquent : imprévisibles.
Mais alors, QUI décide ces mutations ? QUI décide de l’orientation de la prochaine mutation ?
C’est un comble que le sujet de sa propre évolution n’en sache rien !
L’aspect aléatoire de ces micro-mutations rejète même l’hypothèse d’une quelconque “programmation”initiale.
Poussons le paradoxe : si je suis convaincu que de pouvoir évoluer dans l’eau, comme un poisson serait le comble du bonheur, peut-être que mes - très lointains - descendants se retrouveront oiseaux avec une hélice au cul ?
Que l’évolution conduise à une meilleure adaptabilité de l’être à son élément, c’est vraisemblable.
OK ! mais qui a décidé que son espèce irait vivre là et pas ailleurs ? ... Par exemple à 6000 mètres au fond des océans, dans le noir absolu et sous une pression délirante (invention de la luminescence), ou dans la merde d’une vache, ou encore dans le sable d‘un désert surchauffé, obligeant l’espèce à des prodiges de mutations acrobatiques pour s’adapter ?
Ne valait-il pas mieux d’inciter la dite espèce à se délocaliser dans un milieu plus “vivable” ?
Que nous ne maîtrisions pas notre propre évolution, que nous n’en ayons pas connaissance, mais qu’en plus, nous n’en ayons même pas concscience...
On se fout de nous !

BESTIAIRE ALTERNATIF

jeudi 20 mars 2008

CRÉATION DU VIVANT - 5

Allons plus loin...
La pensée le permet.
Admettons qu’un corps vivant soit constitué d’un assemblage d’autres êtres qui le cré et le font évoluer et que ce processus se répète sur ces êtres eux-mêmes, en allant ainsi de proche en proche vers l’infiniment petit.
Alors, il est parfaitement logique d’admettre que ce même processus existe vers l’infiniment grand...
Ainsi, planètes, étoiles, galaxies ne seraient que des êtres constituants d’un être dont je vous laisse imaginer la dimension, lequel... etc...etc...
Une autre façon de concevoir l’infini !

mercredi 19 mars 2008

CRÉATION DU VIVANT - 4

Et voici qu’apparait une autre question, un autre mystère : Comment se fait-il que nous n’ayons aucune conscience de cette auto-fabrication évolutive ?
Cette notion d’auto-création, qui peut trouver son explication et sa justification dans les anomalies de la nature, conduit à une variante possible : celle d’une auto-création collective.
Prenons l’exemple d’une ville. Si Paris avait été pensé et construit en une seule fois, suivant un plan rationnel, on aurait probablement trouvé plusieurs cercles concentriques, ou peut-être plusieurs ovales allongés, sous l’influence de la Seine : les Grands Boulevards, les Boulevards dits des Maréchaux, les Boulevards Périphériques et, en pointillé, plusieurs autres cercles concentriques, pour préserver la croissance future.
Le tout aurait été tranché en croix, par des axes de circulation Nord/Sud et d’autres Est/Ouest, comme une cible de carton.
Il semble logique de concevoir cette logique-là, bien que toute autre “logique” pourrait tout aussi bien être invoquée. (une spirale, par exemple)
Or, parce que Paris s’est construit lui-même, ou plus exactement, parce que cette ville a été construite et modifiée en permanence par une communauté d’individus qui y vivent, eux-mêmes renouvelés dans le temps, on constate cet état de fait : un semblant de plan logique, parcouru d’accidents et d’anomalies !
Un processus identique conduit au même résultat, s’agissant d’une termitière, ou d’un bloc de corail. N’est-ce pas étrange ?
Ainsi, tout organisme vivant pourrait n’être que le résultat d’une oeuvre collective, réalisée par une communauté “d’individus” qui y vivent et le façonne au mieux de ses intérêts et de ses propres possibilité “techniques”, “intellectuelles”... ce qui expliquerait, en outre, pourquoi nous ne savons rien, ne comprenons rien et surtout pas quel est notre but, l’objectif de notre création.
La notion d’individu en prend d’ailleurs un sacré coup, lorsque l’on coupe un ver de terre en deux et que l’on voit chaque morceau partir allègrement (?) vers son nouveau destin !
Dans une cépée de bouleaux, où est l’individu-bouleau ? Dans chaque tronc ou bien dans la souche unique ?...

Nos cellules, ou nos molécules, ne serait-elle pas des êtres pensants, individus à part entière, vivant dans la communauté de notre corps et bâtissant leur habitat commun et leur outil de survie, adapté au milieu qu’elles se sont choisi, en fonction de leurs moyens de “fabrication” et de leurs éventuels objectifs ?
Allons même plus loin :
Cette communauté d’individus pourrait tout aussi bien appartenir à une autre “dimension” de l’univers et notre super corps-termitière ne serait, dans cette hypothèse, qu’un scaphandre ou une combinaison d’astronaute !!!
et à ce stade de délire, pourquoi parler de “communauté d’individus” ? Ce scaphandre terrestre pourrait très bien n’avoir été conçu que par un seul individu - disons plutôt : un seul être - immatériel au sens terrestre du terme, afin de pouvoir pénétrer notre univers matériel pour y accomplir quelque mission.
En somme, nous ne serions que des “androïdes”
Mais alors, cet “individu”, cette sorte d’extra-terrestre, ou plus exactement cet extra-matière, ne serait-il pas ce que l’on appelle l’Áme , le MOI de mon JE ou le JE de mon MOI ? Cette “chose” dont nous sentons confusément l’existence, voire la présence ?

C'EST LA VIE...

CRÉATION DU VIVANT - 3

Observons cette bestiole nommée le Routoutou. (ne riez pas, il existe bel et bien, ce monstre !). C’est un genre de bigorneau doté d’une mini-perceuse qui lui permet de faire un petit trou dans la coquille des huîtres afin d’en gober délicatement le contenu. Imagine-t-on la souffrance de cette malheureuse et pacifique huître, que le même Créateur aurait cru logée bien à l’abri dans sa coquille blindée !
N’y avait-il pas un autre moyen de nourir ces routoutous- bricoleurs, comme les autres bigorneaux voisins ?
D’accord, nous, nous utilisons un couteau et broyons la malheureuse avec nos dents ! (miam-miam...)
C’est du sadisme, complètement délirant !
Pire encore : cette nécessité de tuer pour vivre provoque une association tuer-plaisir. Voyez le plaisir du chat cassant les reins d’une souris qu’il ne mangera pas. Et que dire des hommes !
Serions-nous tous des “self-made men”, comme il y aurait des “self-made bigorneaux” et des “self-made cauliflowers” ?...

ORGANIQUES 2

LA CRÉATION DU VIVANT - 2

N’en déplaise aux créationistes, peut-on admettre qu’un Créateur se soit diverti à fabriquer autant d’espèces animales et végétales et à doter chaque espèce de solutions-miracles exclusives ? Mimétisme du caméléon, sonar du dauphin, système électrique du poisson-torpille, vision nocturne du hibou, panse de la vache, lampion du ver-luisant, régénération des membres du triton, ventouses pileuses du tarente et ventouse caoutchouc de la pieuvre, poison du cobra, système de vision et de vol des insectes, armure articulée de la langouste, aile de l’oiseau, branchie du poisson, système de pollénisation des fleurs par les insectes, autres fleurs carnivores, etc... et bien entendu, esprit d’abstraction, d’analyse et de synthèse de l’homme, avec son merveilleux prolongement-outil : la main.
Sans compter d’autres “exclusivités” d’une totale ingéniosité, que l’on commence seulement à découvrir.

Pourquoi toutes ces espèces ? Pourquoi tous ces systèmes différents ? Alors qu’un processus centralisé de création et d’évolution aurait dû conduire logiquement à une sorte de concentration des espèces, adoptant les spécificités réussies de chacune, dans l’élaboration d’êtres de moins en moins différenciés et de plus en plus biologiquement parfaits ! (Cette théorie de l’Unité).

Autrement dit : une optimisation des résultats et non un dispersion anarchique.
J’insiste : Je ne peux admettre qu’un Créateur n’ait pas “capitalisé” sur une créature proprement invincible et certainement plus heureuse par son adaptabilité immédiate à tous les milieux de cette planète, ou d’autres et à toutes les circonstances, alors qu’un processus d’auto-création et d’auto-évolution engagé à partir de la même “matière première”, permet de concevoir et d’admettre plus facilement ce qui apparait comme de l’incohérence, du gâchis, une monstrueuse et inutile pagaille !