mercredi 19 mars 2008

LA CRÉATION DU VIVANT - 2

N’en déplaise aux créationistes, peut-on admettre qu’un Créateur se soit diverti à fabriquer autant d’espèces animales et végétales et à doter chaque espèce de solutions-miracles exclusives ? Mimétisme du caméléon, sonar du dauphin, système électrique du poisson-torpille, vision nocturne du hibou, panse de la vache, lampion du ver-luisant, régénération des membres du triton, ventouses pileuses du tarente et ventouse caoutchouc de la pieuvre, poison du cobra, système de vision et de vol des insectes, armure articulée de la langouste, aile de l’oiseau, branchie du poisson, système de pollénisation des fleurs par les insectes, autres fleurs carnivores, etc... et bien entendu, esprit d’abstraction, d’analyse et de synthèse de l’homme, avec son merveilleux prolongement-outil : la main.
Sans compter d’autres “exclusivités” d’une totale ingéniosité, que l’on commence seulement à découvrir.

Pourquoi toutes ces espèces ? Pourquoi tous ces systèmes différents ? Alors qu’un processus centralisé de création et d’évolution aurait dû conduire logiquement à une sorte de concentration des espèces, adoptant les spécificités réussies de chacune, dans l’élaboration d’êtres de moins en moins différenciés et de plus en plus biologiquement parfaits ! (Cette théorie de l’Unité).

Autrement dit : une optimisation des résultats et non un dispersion anarchique.
J’insiste : Je ne peux admettre qu’un Créateur n’ait pas “capitalisé” sur une créature proprement invincible et certainement plus heureuse par son adaptabilité immédiate à tous les milieux de cette planète, ou d’autres et à toutes les circonstances, alors qu’un processus d’auto-création et d’auto-évolution engagé à partir de la même “matière première”, permet de concevoir et d’admettre plus facilement ce qui apparait comme de l’incohérence, du gâchis, une monstrueuse et inutile pagaille !

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