vendredi 24 juillet 2009

création du vivant 8


LE COL BLANC DU COLVERT














Chefs d’oeuvres de camouflage: la canne, la faisane, la perdrix, autant de plumages invisibles dans leur environnement naturel.
Le canard, en parfait séducteur macho, se pavane la tête haute, avec sa fière tête verte métallisée, et sa belle livrée grise, comme un marié d’autrefois.
Je ne sais si la canne est séduite, mais comme elle est régulièrement violée, et apparemment consentante, je pense qu’elle apprécie...
Mais pourquoi diable ce colvert s’est-il affublé en outre d’un petit col blanc, soulignant sa belle tête verte ?
Artifice inutile, voire dangereux, car il augmente la visibilité de l’oiseau ?
Alors ? coquetterie purement esthétique ?
Mais “qui” a eu cette idée ?
Alors que ce bel oiseau n’en sait lui-même rien !
Et puis, pourquoi lui avoir peint les pattes en orange ?
Faute de goût impardonnable dans cet ensemble harmonieux.

On nous dira: “l’évolution des espèces conduit à une meilleure adaptation des espèces à leur milieu naturel”.
Belle formule ! Mais que signifie le « milieu naturel » pour une espèce donnée ?
Ne serait-il pas plus simple d’émigrer vers un autre milieu naturel, plus convivial, plutôt que d’attendre des millions d’années pour s’adapter ?
C’est l’histoire de la girafe qui a allongé son cou pour mieux bouffer les feuilles des grands arbres…
C’est peut être vrai dans une certaine mesure mais l’on peut se demander pourquoi l’espèce girafe n’a pas plutôt émigrée vers les verts pâturages des prairies occidentales, sans être obligée d’allonger son cou à coup de millénaires ?
Et pourquoi la séduisante lotte-de-mer-épineuse s’obstine t’ elle à vivre dans l’obscurité des abysses sous X bars de pression, alors qu’elle pourrait frétiller comme un maquereau à la surface des eaux bleues ?
D’ailleurs, un certain nombre d’espèces marines sont sorties de leur “milieu naturel”, l’eau, pour déambuler définitivement sur la terre ferme ou dans l’air.
Et que dire de cette bactérie qui répond au doux nom de Deinococcus-radiodurans, dont le milieu naturel devait être une boîte de corned-beef, lieu où elle fut découverte.
Cette bestiole échappe à presque toutes les agressions connues : dessiccation, famine, rayons ionisants et même doses mortelles de rayons gamma.
Quand son ADN est cassé, elle recolle les brins dans le bon ordre, copie le tout après correction et quelques heures plus tard, revit et se reproduit.
Pourquoi cette bestiole primitive a-t’elle été dotée d’une telle faculté et pourquoi en a-t’elle gardé l’exclusivité ?

Autant de questions…sans réponses !... mais dont l’absence de logique - notre logique - laisse pantois !
Revenons au petit col blanc de notre colvert.
Si l’évolution des espèces vivantes est avérée, la question que l’on peut se poser est : “qui” décide du sens de cette évolution ?
“qui” décide que telle espèce prendra une direction différente de celle de son tronc d’origine ?
“qui” décide qu’il y aura des perroquets jaunes et rouges et des perroquet bleus et verts et d’autres tout blanc avec une crête violette ?
Alors que aucun de ces perroquet n’a la moindre conscience du sens de l’ évolution de son espèce, depuis la nuit des temps !
Et quand je dis “qui”, par commodité, je devrais dire “quoi”.
Le hasard, dit-on.
Trop facile...
Des mutations ? Mot très tendance... et l’on retombe sur “qui” ou “quoi” décide de muter, pourquoi et vers quoi ?
Le serpent se mord la queue...

Il faut bien convenir qu’ une sorte de décision est prise quelque part pour orienter l’évolution d’une espèce dans une direction programmée, ou tout simplement pour mettre au cou de notre colvert une petite cravate blanche, sans consultation ni consensus de l’intérêssé !...

Je pense que si l’on peut admettre que l’entité Dieu (“l’inimaginable”, au sens propre du terme) ait pu créer l’Univers, dans sa totalité, espace et temps, il me parait douteux qu’il ait créé la VIE et encore moins les êtres vivants, mais plutôt les conditions de la vie, qui se serait ainsi créée toute seule, à partir de la “soupe” originale.
Ce qui d’ailleurs n’implique nullement la notion de hasard et ne concerne apparemment que notre minuscule petite terre, jusqu’à preuve du contraire !

Mais quid de la différenciation de cette soupe en milliards d’espèces et de sous espèces ?
D’autant plus différenciées qu’elles s’adaptent souvent au même “milieu naturel” de façon radicalement différente !...

Et j’en reviens à ma question de base : Qui a décidé de fabriquer ce beau colvert et de lui mettre un petit col blanc pour souligner sa tête métallisée ?
Le serpent se re-mord la queue...

Les Raéliens, confrontés aux mêmes interrogations sont arrivés à une conclusion cohérente, mais parfaitement simpliste :
Puisqu’on ne peut croire que Dieu a créé la vie sur terre, c’est donc qu’une espèce suprêmement intelligente, venus d’une autre planète, les Elohims, ont créés les hommes par clonage.
Michaël Jackson serait déjà cloné, disent-ils et son clone vivrait maintenant sur la planète des Elohims... Ben voyons !
Si les mythologies antiques, ont multiplié les sous-dieux et déesses, s’est peut-être, consciemment ou pas, pour combler le vide entre création de l’univers et création du monde vivant.

En conclusion, je pense que le “comment” de la création des espèces vivantes peut donner lieu à de nombreuses hypothèses, plus ou moins loufoques, logiques et crédibles, en revanche on ne pourra jamais répondre à cette autre question : “pourquoi ?”.