mercredi 5 mars 2014

HORLOMANIA

Je ne comprendrai jamais cet engouement pour les montres !
Ce déferlement de publicité de toutes les marques, dans toutes
les revues, catalogues, journaux, magazines, affiches,
me stupéfie...
Jardinage, sport, culture, foyer, politique, sur toutes les pages,
 on ne voyait que ça dans la période Noël-Jour de l’an.
montres...montres...montres...
Indigestion, Saturation !

Pour moi, la montre est le plus parfait symbole de la contrainte !
Mieux que le symbole, c’est l’instrument même de la contrainte.
Une contrainte abstraite que l’homme s’est imposée à lui-même !

Bon, d’accord ! C’est souvent un très bel objet, témoin de l’ingéniosité et de l’habileté humaine.
Au même titre qu’une Pacific 231, aux bielles luisantes, à une échelle différente,
C’est beau, à l’état brut, sans les fioritures imposées par des “designers” prétentieux et d’un goût douteux.
Marketing oblige !
La montre peut aussi être un bijou de valeur et les prix le prouvent.
Mais, alors, pourquoi associer cette belle mécanique à but essentiellement utilitaire,
à un bijou authentique qui est toujours mieux mis en valeur tel quel?
La raison est évidente: c’est du pur snobisme... De l’auto-faire-valoir social.
“Le-Monsieur-à-la-Rolex”.  Tout est dit.
C’est le même qui parade dans une Ferrari à 90 ou 110, avec un moteur qui
fait glouglouglou, parce qu’il s’asphyxie à ces “folles” vitesses.

Ce même Monsieur, puissant et dominateur, vous dira : “Désolé, je vous quitte,
je suis en retard, je vais rater mon avion pour Dubaï !”
Lequel avion partira avec quatre heures de retard sur l’heure prévue, malgré
la Patet-machin du Commandant de bord !

Ainsi va le monde.
Moi, j’aime une belle montre en métal brut, acier ou or, aux lignes épurées, avec
des grands chiffres arabes ou romains et des aiguilles comme des dards acérés.
Et rien d’autre !...
Surtout pas avec ces boutons-commandes hypertrophiés et ces faux écrous obèses,
 pour “faire high tech”.

Mais surtout, surtout, j’aime ne pas en avoir besoin...
Pourquoi ne pas rêver d’un monde ou seuls les jours, les nuits et les saisons, 

rythmeraient le passage du temps ?





                
                    la tape-à-l'oeil  - les faux cadrans sur papier -  la boursoufflée !










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