lundi 9 janvier 2012

Chronique de la sécurité routière (SUITE)

Le SIDE-BLINK

Si la reconnaissance tardive, mais officielle, de la somnolence au volant, est à porter au crédit des autorités, une autre cause évidente d’accident est tout bêtement la DISTRACTION.
Ce facteur, plus important à mon avis que la somnolence, est volontairement occulté. On n’en parle jamais !
La raison est probablement d’ordre psychologique.
La somnolence a une connotation vaguement médicale. C’est positif, concret, catalogué et ça se soigne.

Mais la distraction, l’absence de vigilance, comment la définir ? Comment la soigner ?
La distraction est d’autant plus virtuelle et insidieuse qu’elle se manifeste principalement aux vitesses lentes de conduite, c’est-à-dire aux vitesses imposées et elle contredit le tabou officiel “correct” de l’anti vitesse !

Les causes de la distraction sont tellement nombreuses...
la mouche qui vous titille, la guêpe qui fait peur, la recherche sous la ceinture du mouchoir ou du briquet, les gosses qui chahutent à l’arrière, l’épouse qui bavarde et tout simplement, des choses à voir à gauche ou à droite de la route, quand on s’emmerde un max à 30 ou 50 Km/H
sur une route droite ou il ne se passe rien
Et même à 90 ou 110 sur une voie dite rapide !

À 140 et au delà, on n’est pas distrait.
On est concentré sur la conduite et sur la prévision de l’évènement possible.

Si une quelconque “autorité” s’aviserait un jour de considérer sérieusement ce facteur, il m’a semblé utile de proposer une solution efficace, qui va dans le sens des nouvelles réglementations à venir :
Préconiser un bidule obligatoire, (commerce et autorité obligent), éradiquer les derniers éléments du plaisir de conduire et faire rentrer de l’argent dans le trou fiscal.

Voici mon idée : C’est une simple adaptation des œillères qui équipent les chevaux depuis des siècles !
Cela pourrait s’appeler des SIDE-BLINKS
Les créateurs de mode pourraient s’en inspirer pour concevoir de seyants couvre-chefs comportant les dites œillères décoratives.

Allons plus loin dans le développement du concept : Anticipant le fait que le port du casque deviendra obligatoire en voiture, il s’agirait d’un coup double : la normalisation d’un casque auto comportant des œillères incorporées, empêchant toute vision latérale dans les limites d’un angle savamment calculé !





Les nombreux appareils proposés sur le marché, suivant un processus d’homologation qui nous renvoi à l’éditorial précédent (projet PIC-FESS), seraient commercialisés vers 2025 ou ultérieurement...
... dans la mesure où il y aura encore des autos, bien sûr !

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