dimanche 15 avril 2007



... après la guerre de 14/18, avec sa jolie coque
cambrée, elle abritait les frasques consolatrices de mon père -
officier célibataire - auprès de quelques veuves de guerre, du côté de Saintry et de Seine-Port.
Plus tard, assagie, elle a promené toute la famille sur le cours paisible de la Seine.
Vieillie, décrépie, prenant eau de toute part, abandonnée, elle mourut au fond d'un hangar dans les années 55/56.
Son gros moteur à explosion doté de multiples cylindres ne démarrait - pas toujours - qu'après avoir "biberonné" quelques gouttes dans chaque cylindre par un petit entonnoir !

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